
Allocution du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, à l’ouverture des Assises Nationales
17 février 2025
Les Assises Nationales pour la Refondation du Niger – Ouverture à Niamey
18 février 2025La diaspora, jeunesse et organisations féminines unissent leurs voix pour la transition
Alors que le Niger poursuit ses assises nationales, trois forces vives de la société – la diaspora, la jeunesse et les organisations féminines – se sont exprimées avec clarté et détermination. Toutes ont tenu à apporter leur contribution à ce moment décisif, soulignant l’importance d’une transition structurée, inclusive et tournée vers l’avenir.
La diaspora : une vision pour un Niger stable et souverain
Répartie aux quatre coins du monde, la diaspora nigérienne a répondu présente aux débats nationaux, affichant une volonté ferme de participer à la refondation du pays. Lors de sa rencontre avec les responsables des commissions, ses représentants ont mis en avant une exigence clé : une transition maîtrisée et des réformes durables avant tout retour à l’ordre constitutionnel.
Les discussions ont porté sur des questions fondamentales, notamment l’avenir politique et économique du Niger. La diaspora insiste sur la nécessité de renforcer les institutions et d’assurer une gestion rigoureuse des ressources nationales, afin de garantir une stabilité pérenne. Son message est clair : la précipitation serait un risque, la consolidation doit être une priorité.
La jeunesse nigérienne réclame sa place dans le processus
Autre acteur incontournable de cette transition : la jeunesse. Le Comité directeur de l’USN, le Conseil national de la jeunesse et plusieurs organisations représentatives ont rencontré le président des commissions pour affirmer leur engagement dans ce processus.
Leurs revendications ne se limitent pas à des slogans : elles reposent sur un travail de fond, mené sur le terrain par des associations investies dans la réflexion et la concertation. Les jeunes demandent à être considérés comme des acteurs clés des réformes à venir, soulignant que leurs contributions doivent être pleinement intégrées aux discussions en cours.
Dans un pays où la population est majoritairement jeune, leur implication est plus qu’un impératif démocratique : c’est une nécessité pour assurer un avenir stable et prospère.
Les femmes nigériennes en quête d’un rôle accru dans la gouvernance
Les organisations féminines du Niger ont également pris la parole au sein des assises nationales. Lors de leur rencontre avec le président des commissions, elles ont remis officiellement leurs recommandations, fruit d’un travail entamé depuis l’année dernière à travers des dialogues nationaux et régionaux.
Leur objectif est clair : une meilleure prise en compte des priorités des femmes dans le processus de transition. Elles rappellent que leur engagement dépasse les enjeux sociaux et concerne également les décisions économiques et politiques majeures qui façonneront le Niger de demain.
Conscientes des défis à relever, ces organisations considèrent ces assises comme une avancée majeure. Leur participation témoigne d’une volonté affirmée de construire un Niger plus équitable, où les femmes auront toute leur place dans la gouvernance et le développement du pays.
Un tournant décisif pour le Niger
Alors que les assises nationales entrent dans une phase cruciale, l’implication de ces trois forces vives – diaspora, jeunesse et femmes – illustre la volonté collective de refonder le Niger sur des bases solides. Leur message est unanime : cette transition ne saurait être menée sans l’apport de l’ensemble des composantes de la société.
Dans un contexte où les attentes sont fortes et les enjeux déterminants, ces contributions viennent enrichir un débat national dont l’issue sera décisive pour l’avenir du pays. L’heure est à la concertation, mais aussi à l’action, pour bâtir un Niger plus inclusif, plus stable et résolument tourné vers l’avenir.
21 Commentaires
Nous sommes tout à fait d’accord avec leur point de vue par rapport à leur accord officiel pour la continuité de la transition. Et j’imagine que la diaspora, la jeunesse et les organisations féminines sont d’ailleurs et normalement les trois structures qui doivent lutter et se battre pour une refondation effective et durable et une indépendance totale !
Elles sont d’ailleurs les premières et directes victimes quand ya conflit interne ou externe; dans toutes les sociétés et dans toutes les nations et de toutes les générations; passées, présentes et les futures également.
Je m’explique, la diaspora n’est pas sur le terrain et tout ce qui se fait dans son pays le touche directement par la diplomatie.
Exemple, les États-Unis, la côte d’ivoire expulsent et rapatrient nos concitoyens à la diaspora à cause de la divergence de leurs intérêts politiques et économiques.
La diaspora n’a rien à voir dans leur conflit, ils sont des êtres humains comme les autochtones. Nous venons tous d’Adam et Ève, c’est dieu qui fait ce qu’il veut et au moment qu’il veut et le lieu où il veut, on est né trouvé certaines choses qu’on va aussi léguer à nos enfants ainsi de suite.
La jeunesse n’a pas le pouvoir très souvent dans nos sociétés, elle est obligée de subir dans le présent et pire même dans le futur si elle se lève pas pour se battre et avoir l’indépendance définitive et totale sur et dans ce qui se passe dans son pays d’origine dont elle est héritière. Et
Souvent la délinquance juvénile est dûe souvent à des causes directement politiques quand on va analyser en profondeur.
Les femmes tout le monde connaît et sais ce qui se passe quand ya conflit de tout type dans son foyer, dans sa famille, dans son entourage, dans son quartier, dans sa ville ainsi de suite, car les sociétés souvent les considèrent pas s’il s’agit des décisions qui concerne là où elle vit.
On voit aussi les nombres des des célibataires, des veuves, des divorcées et même plusieurs Martyrs à cause des conflits qui datent de très longtemps.
Donc en conclusion la diaspora, les jeunes et les femmes doivent vraiment proposer la stabilité d’abord, la paix, et une participation effective dans la refondation et la conquête de notre souveraineté afin d’être vraiment considérées dans le pays, car elles vous êtes d’ailleurs la famille , le village, le quartier, la ville, la commune, le département, la région, le pays, l’AES, l’Afrique de l’ouest, l’Afrique et le monde en général.
Toutes les sociétés qui nous ont précédé eu de la diaspora, la jeunesse et les femmes dans leurs lutte dans tous les domaines.
Et je profite vraiment de l’occasion pour rendre hommage à toutes les victimes de ce conflit d’intérêts égoïstes vis-à-vis de notre peuple et nos dirigeants qui veulent la souveraineté de leur peuple, et qui veulent que leur peuple profite des ressources du pays.
J’implore le pardon d’Allah pour le repos paisible des âmes de nos martyrs qui datent longtemps, les gens ont beaucoup souffert, des gens continuent de souffrir et si on ne libère pas notre pays, les choses seront pires pour nous.
Nous voulons la paix d’abord, l’éducation ensuite, le reste on n’est pas pressés.
On a commis beaucoup d’erreurs, une erreur commise normalement leçon apprise voilà pourquoi on veut la stabilité d’abord.
les gens doivent se mettre au travail point barre et cette démocratie nous n’avons pas besoin
épargner nous de la démocratie s.v.p, on ne peut pas se développer avec la démocratie ce n’est pas possible, on doit arrêter ça, on est pas des esclaves pour toujours faire ce que quelqu’un nous dit de faire.
Je tiens à exprimer mon total soutien à la transition en cours, qui représente une opportunité pour le Niger de se renforcer et de bâtir un avenir plus stable et prospère. J’encourage toutes les initiatives visant à assurer la paix, le développement et l’unité nationale
Enlever le prérogative du chef de l’état « chef de la magistraure suprême » crée un ministère chargé des institutions a la place du ministère de la justice
Vraiment, il faut assoir une justice à tous les niveaux. Les banques nigériennes sont à la merci de mediocrité issue du favoritisme. Et les DG et DGA des banques ne respectent les contrats reglementaires. Ils veulent s’éterniser.Meme si le DG ou le DGA est médiocre, il ne veut pas quitte car il est couvert de quelque part. Il faut au moins placer les postes sur le marché ou bien limiter les mandats, 5 ans par exemple.
Chaque Nigérien doit être pris en compte dans la construction d’un avenir durable et stable. L’inclusion de tous est essentielle pour relever les défis géopolitiques et environnementaux du pays
Proposition N3 pour les assises nationales au Niger: Insertion des Jeunes
La jeunesse nigérienne doit être le moteur du système de fonctionnement l’administration nigérienne. C’est les compétences qui développent un pays et rien d’autre.
Au Niger le transfert de compétences est quasi inexistant, les jeunes sont mis à l’écart et ignorent en grande partie le fonctionnement des services publics.
Cette erreur fatale doit s’arrêter en prenant une mesure ferme par l’insertion massive des jeunes dans les services publics et privés.
L’état doit encourager l’insertion en donnant l’exemple.
Les expérimentés dans les services doivent transmettre leurs compétences (c’est non négociable). L’état peut commencer par les encourager en mettant en place des primes de formation.
Notre pays n’est pas près pour la démocratie vraiment. Depuis la conférence nationale jusqu’aujourd’hui c les mêmes tête qui tourne. Dans le cadre de FDS c’est compliqué vraiment trop de corruption dans les rangs et manque de mérite
S’il te plaît nous nous voulons un Niger meilleur et un niger meilleur on fait plus la créé avec la démocratie..
La justice d’abord pour ce qui on trahir le Niger qui on détourner des argent je parle des politiciens
Vraiment on a suivi avec intérêt tous les processus de ce travaux, c’est très pertinent. À notre niveau, nous comptons vraiment les autorités qui sont maintenant à la charge de gérer ce pays devrait penser sur la bonne gouvernance , renforcer notre l’économie à travers l’installation des usines de transformation des produits agricoles et embaucher les jeunes diplômés.