Réfondation politique et institutionnelle
28 avril 2014Economie et Développement Durable
Construisons ensemble une économie durable !
La Commission Économie et Développement Durable vous invite à partager vos idées pour une croissance inclusive et respectueuse de l’environnement.
💡 Quelles solutions proposeriez-vous pour un développement équilibré et durable ?
💬 Laissez votre proposition en commentaire et participez à la transformation de notre économie !
1189 Commentaires
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Lisa Grace
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Proposition : Inclure le développement de la Médecine nucléaire dans la gamme des investigations et prestations médicales au Niger Aperçu sur les apports des Sciences et techniques nucléaires en Médecine. L’utilisation pacifique des sciences et techniques nucléaires prend progressivement de l’ampleur depuis les années soixante avec le premier recours aux des isotopes dans le dosage radio-immunologique de de l’insuline. De nos jours la médecine nucléaire est une spécialité médicale bien assise. Les grands hôpitaux et établissements privés de référence doivent inclure dans la gamme de services spécialisés celui de médecine nucléaire pour être au rang A. Au Niger les décideurs ont créé en 1984 l’Institut des Radio-Isotopes (IRI) à l’université ABDOU MOUMOUNI de Niamey dans la noble vision de faire profiter à la population de ce pays grand producteur d’uranium les retombées bénéfiques de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique.Sur le plan médical l’énergie atomique intervient sur plusieurs plansProduction par les Réacteurs de Recherche et le Cyclotron des isotopes utilisés en médecine dans un but diagnostic et thérapeutique.L’utilisation des isotopes à visée diagnostique se fait de deux manières :*In-vitro : la technique isotopique est utilisée au laboratoire pour le dosage très précis de substances qui sont en concentrations infimes dans le sang comme les hormones, les facteurs tumoraux pour le diagnostic et suivi évolutif des cancers, les facteurs immunologiques comme ceux nécessaires au typage du diabète. Le service de Médecine Nucléaire de l’IRI dose actuellement une trentaine de ces facteurs* In-vivo: une substance isotopique et injectée au patient pour explorer l’organe, grâce à une machine appelée Gamma-Camera. C’est le seul examen en imagerie qui explore à la fois les aspects fonctionnels et morphologiques de l’organe investigué. Au Niger cette technique est utilisée à l’IRI pour l’exploration du squelette, de la thyroïde, du rein, du cœur, du poumon , des glandes parathyroïdes…. *L’imagerie par la technique d’Emission de Positons (TEP) est une autre technique moderne de détection de certains type de cancers autrefois difficiles à diagnostiquer ( un projet de l’acquisition de cette technologie est en cours au Niger)
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته.
Shawarata game da Noma da kiywo :
1- gwanati tasamarda Kayan aiki nazamani , da aika masu ilimi bisa harakar Noma domin wayarda kan motane, chikin gundumin kasa .
2- tallafinda gwamnati zata ba talakkawa na takin zamani , yazo dawuri ba sai lokachi yakureba ,
sannan yanada kyau asamarda campanin takin zamini na kasa don samarda isashshen taki ga manoma.
3- samarda campanin sarrapa Kayan Noma, misali : anan Commune din DJIRATAOUA ana iya kafa companin yin GARIN ROGO agarin DANJA ,saboda suna Noma ROGO sosai kuma maikyau.
4-samarda roji saboda NOMAN rani ackin karkara , saboda idan akasamarda porage achikin karkara za’a Hana Zaman Banza ga matasa , damaganche tafiye tafiyen matasanmu zuwa kasashen waje.
5- samarda isashshen maganin kwari don maganche chututtuka.
6-samarda mashayan ruwan dabbobi don maganche matsalolin manoma da makyaya.
Ma contribution en tant que citoyen pour la construction de mon pays va directement sur le secteur de l’agriculture étant l’activité principale du pays. Plus que de simples mots, l’Etat doit s’investir pleinement dans ce domaine, car tant que les ventres sont vides il y aura nulle souveraineté. Premièrement l’Etat doit mettre à la disposition des paysans ces jeunes spécialistes du domaine afin de mettre à profit leurs connaissances au service de la communauté, les doter des outils modernes, des semences de qualité, de l’engrais chimique de qualité en temps voulu. En plus l’Etat doit obliger tous les hauts responsables de tous les secteurs de ce pays de s’investir dans l’agriculture, au lieu que cette noble activité soit délaissée aux pauvres paysans qui n’ont ni les moyens nécessaires ni le matériel adéquat.
. Il est capital que les importateurs de riz soient associés à la production du riz pour une synergie d’action. Il en est de même pour les autres produits.
. Sauf raison de risque de pénurie d’un produit, la frontière du Nigeria doit faire l’objet de plus en plus de poste de nouveaux poste de douanes. Même si les prix des produits importés ne mentent pas de manière significative, cela Fera plus d’entrées financières pour le pays et sa capacité de subventionner la production de plus en plus de produits nationaux. Il faut obligatoirement que le chômage recule du fait de l’augmentation très significative de la production nationale. La sécurité de l’emploi des jeunes est gage de la sécurité globale.
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À l’attention des Présidents des Sous-Commissions des Assises Nationales: Niger-Niamey, du 15 au 28 / 02 / 2025
Objet : Mise en garde contre les dérives institutionnelles et la captation des Assises Nationales par une fraction de la société civile
Messieurs les Présidents,
Les Assises Nationales, conçues comme un cadre de refondation institutionnelle et de dialogue inclusif, sont en train de devenir l’instrument d’une confiscation politique orchestrée par une frange de la société civile en quête de positionnement institutionnel. Ce constat amer, que de nombreux observateurs partagent, s’écarte radicalement des principes fondateurs de ces assises et menace dangereusement leur crédibilité ainsi que la légitimité des conclusions qui en seront issues.
Le Président de la Transition a pourtant été sans équivoque : les contributions des différents acteurs doivent servir l’intérêt général et non devenir un tremplin pour des ambitions personnelles ou partisanes. Or, il apparaît que sous couvert d’un activisme réformateur, certains ont sciemment écarté les fonctionnaires, les cadres administratifs et les représentants politiques des débats stratégiques, instaurant ainsi un monopole décisionnel qui n’a aucune assise légale et encore moins démocratique.
Un détournement contraire aux principes de gouvernance démocratique et révolutionnaire.
D’un point de vue strictement juridique, la société civile repose sur des principes fondamentaux définis par le droit national et international. La position internationale du Niger, surtout sous l’AES, garantit une participation équilibrée et inclusive aux débats publics, tandis que les engagements internationaux du Niger, notamment la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, imposent la séparation des rôles entre société civile et instances de décision étatique. En cherchant à exclure les acteurs étatiques et politiques légitimes du processus décisionnel, les assises s’orientent vers une dérive oligarchique qui viole ces principes.
En outre, le principe de continuité du service public impose que les politiques publiques soient conçues et mises en œuvre par des institutions légalement établies, et non par des acteurs sans mandat électif ou administratif. Il est inadmissible que des structures associatives, dont la légitimité repose uniquement sur leur capacité d’influence et non sur un mandat démocratique, prétendent s’arroger la direction des réformes étatiques.
Une responsabilité historique des sous-commissions.
Messieurs les Présidents, votre responsabilité dans ce processus est immense. Vous êtes les gardiens de l’équilibre des assises et, à ce titre, vous ne pouvez cautionner une orientation qui bafoue les principes de représentativité et d’inclusivité. En laissant prospérer cette captation institutionnelle, vous exposez non seulement la transition à une crise de légitimité, mais vous hypothéquer également l’avenir du pays en validant une approche biaisée et conflictuelle du débat national.
C’est pourquoi je vous appelle, en vertu des prérogatives que vous détenez, à :
1. Rétablir une gouvernance équilibrée et inclusive au sein des assises, en garantissant la participation effective des fonctionnaires, des cadres administratifs et des représentants politiques aux discussions stratégiques.
2. Éviter toute instrumentalisation des assises par des acteurs cherchant à se positionner dans les futures institutions, conformément aux directives initiales du Président de la Transition.
3. Veiller à ce que les recommandations issues des assises respectent les cadres légaux et institutionnels du Niger, en évitant toute dérive pouvant aboutir à une remise en cause des principes fondamentaux de l’État de droit.
Les assises doivent être un moment de concertation nationale et non un simulacre de refondation orchestré par une minorité au mépris des principes démocratiques. L’histoire retiendra que votre rôle dans cette transition a été soit celui de garants de l’équité républicaine, soit celui de complices d’un détournement institutionnel.
Dans l’espoir que vous prendrez toute la mesure de cette mise en garde, je vous prie d’agréer, Messieurs les Présidents, l’expression de ma considération distinguée. Mani Amadou Maman Bachir. Juriste Privatiste, Cyberjuriste.
A l’endroit de La Commission Économie et Développement Durable:
Tout d’abord merci pour cette opportunité me permettant de m’exprimer à se sujet.
Avant toute choses, j’aimerais acclamer la mise en garde de Mani Amadou pour sa pertinence et sa franchise, car je suis convaincu du fait que pour l’inclusivité et la bonne démarche des Assises la Charte Africaine de la Démocratie (Ratifié par le Niger le 04/10/2011) doit être respectée.
Chère membres de la comission, pour revenir sur le sujet, il faut savoir qu’un peuple qui ne produit pas restera toujours à la traîne.
Ceci dit, notre pays doit arrêter d’importer les matières premières que nous même nous pouvons produire si et seulement si nous y mettons les moyen nescessaire.
Dans cette lancée, voici ma proposition pour un Niger économiquement prospères sur le plan alimentaire que sur le plan Industriel.
1. Agriculture et Agro-industrie
Modernisation agricole : Mécanisation, irrigation et utilisation d’engrais adaptés pour augmenter les rendements.
Valorisation des cultures locales : Transformation des produits agricoles (mil, sorgho, niébé, arachide) en produits finis (farines, huiles, aliments pour bétail).
Développement de l’élevage : Production de viande, lait et peaux avec une meilleure organisation de la chaîne de valeur.
Promotion de l’agriculture durable : Lutte contre la désertification et introduction de techniques d’agriculture résiliente au climat.
2. Exploitation et Transformation des Ressources Minières
Industrialisation du secteur minier : Création d’usines de transformation locale de l’uranium, de l’or et du pétrole pour une meilleure valeur ajoutée.
Investissements dans les infrastructures minières : Routes, chemins de fer et énergie pour faciliter l’extraction et le transport.
Encouragement des entreprises locales : Développement d’entreprises nigériennes dans l’exploitation et la transformation des minerais.
3. Énergies et Industrie
Développement des énergies renouvelables : Investissement dans le solaire et l’éolien pour couvrir les besoins énergétiques et exporter.
Création de zones industrielles : Attirer des investisseurs pour l’installation d’usines de production (textile, ciment, agroalimentaire, métallurgie).
4. Développement des Infrastructures
Amélioration des routes et du rail : Faciliter le transport des matières premières et des produits finis.
Accès à l’eau et à l’électricité : Investir dans des barrages, forages et réseaux électriques pour soutenir l’industrialisation.
5. Éducation et Formation Technique
Renforcement des écoles techniques et professionnelles : Former une main-d’œuvre qualifiée pour l’industrie et l’agriculture.
Encouragement à l’innovation et à l’entrepreneuriat : Soutien aux startups et PME locales pour stimuler la production locale.
6. Stratégies Économiques et Commerciales
Incitations fiscales pour les investisseurs : Réduction des impôts et facilitation des démarches pour les industries stratégiques.
Partenariats public-privé : Associer l’État et les entreprises pour développer les secteurs clés.
Promotion des produits nigériens sur le marché international : Exportation des produits transformés plutôt que des matières premières brutes.
Avec ces stratégies, le Niger pourrait progressivement devenir un pays producteur et réduire sa dépendance aux importations.
Fait à Niamey le 27/02/2025
Harûn.A.Salifou
Ma contribution en tant que citoyen pour la construction de mon pays va directement sur le secteur de l’agriculture étant l’activité principale du pays. Plus que de simples mots, l’Etat doit s’investir pleinement dans ce domaine, car tant que les ventres sont vides il y aura nulle souveraineté. Premièrement l’Etat doit mettre à la disposition des paysans ces jeunes spécialistes du domaine afin de mettre à profit leurs connaissances au service de la communauté, les doter des outils modernes, des semences de qualité, de l’engrais chimique de qualité en temps voulu. En plus l’Etat doit obliger tous les hauts responsables de tous les secteurs de ce pays de s’investir dans l’agriculture, au lieu que cette noble activité soit délaissée aux pauvres paysans qui n’ont ni les moyens nécessaires ni le matériel adéquat.
Bonsoir je souhaiterais que les autorités se penchent sur la question de l’usure.
Les usuriers inondent ce pays dans les regions .On les connait et on laisse faire.Ils ont détruit beaucoup de foyers.
Vous allez voir certains n’arrivent pas a joindre les 2 bouts tellement ils sont engloutis par les usuriers .
Un phénomène de societé qu’il faut combattre bien que c’est interdit par la loi.Mais hélas …le phénomène a pris de l’ampleur
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Pour le devoir moral et professionnel, nous avons jugé inutile de s’abstenir de participer à ce rendez-vous aux fins d’asseoir la souveraineté de notre pays tout en s’accommodant de la doctrine source, c-à-d de propositions liées à notre domaine de compétence Finance-Audit-Fiscalité.
Messieurs, nous allons essayer de mettre en relief certaines variables recherchées pour amorcer notre développement, la quiétude sociale, la lutte contre la délinquance économique (la corruption) .
Au Niger et dans bien des anciennes colonies françaises, la France a crée une politique par implémentation des tabous et la dissimilation par la formation des agents ( cadres de l’administration de ces Etats) ainsi, pour aborder le vif du sujet, nous allons articulé en trois parties dont : l’économie et développement, la cohésion sociale et la sécurité participative enfin la lutte contre la délinquance économique.
Avant tout, et pour tous développement/relance d’une économie, il est d’une importance capitale de songer à la politique de taux d’imposition. par définition, l’économie est l’étude de maillage production, répartition et consommation et le développement se défini comme une transformation transversale des toutes les couches et poches d’une économie. ainsi, bon nombre de politiques sont émises afin d’asseoir une économie très forte et un développement durable. ainsi, l’Etat à travers ses politiques vise à un équilibre de ses recettes et dépenses. ainsi, dans les mesures servant de recette à l’exception des celles provenant du PIB , il songe à sa transformation. dans ce processus, ses technicien propose des taux d’imposition( fiscale et parafiscale). ainsi, l’analyse de la caricature de nos taux d’imposition (trop chère) laisse voir la source de bon nombre de problèmes entre autres : la désolidarisation du peuple avec le pouvoir.
La désolidarisation du peuple avec toute l’instance (qui incarne le pouvoir régalien de l’Etat) dirigeante est la source primaire de la perturbation de la cohésion. lorsque par exemple le taux de dédouanement dans un pays est important autrement dit cher, on constate la raréfaction des enregistrements de passage des marchandises au cordon douanier. par ce fait, le long de la frontière devient foreuse et une complicité abjecte de la population avec le fraudeurs se crée. de cela s’ajoute d’autres formes de transite( stipéfiant et arme planche) jusqu’à la création auto entretenu d’une insécurité. pour comprendre la pratique de taux d’imposition cher ne profit qu’à 2 cotés:
– les agents (…) des structures qui s’occupent de la mise en place et la collecte de recette provenant des impositions sous prétexte « le langage du bois : si tu veux on peut t’appliquer le taux normal! » (une corruption auto créée)
– le maître initiateur « la France » elle reste toujours confiante par la porosité de nos frontière due par notre pratique de durcissement des imposition et sûr de conséquence pouvant alterner de pire au chaos comme il fut maintenant au Niger. au Niger l’impôt n’est plus un outil de régulation mais plutôt celui de répression.
en outre, la France dans ses courants de pensée néoclassique et classique a fait tout pour garder les anciennes colonies dans la vision de voir tabou et apatridie dans la question de contestation de taux d’imposition.
En conclusion, Messieurs, notre proposition porte sur la révision générale des tous les taux d’imposition au Niger pour réellement amorcer le turbo développement endo-exo qui verra la participation de tous. ainsi, va se créer un suivi sécuritaire participatif et une lutte contre la délinquance et incivisme.
Pour proposer une solution à la refondation de l’économie et au développement durable du Niger, il est essentiel de s’appuyer sur les réalités du pays : une économie largement dépendante de l’agriculture, des ressources naturelles comme l’uranium et le pétrole, une population jeune, et des défis majeurs tels que l’insécurité, le changement climatique et la pauvreté. Voici une proposition structurée et pragmatique :
Solution : Un modèle économique basé sur la souveraineté agro-industrielle et l’énergie verte
1. Fondation : Modernisation et diversification de l’agriculture
L’agriculture emploie environ 80 % de la population active au Niger, mais elle reste peu productive et vulnérable aux aléas climatiques. Une refondation économique doit commencer par :
Irrigation et gestion de l’eau : Investir dans des infrastructures d’irrigation à petite et moyenne échelle (barrages, forages solaires) pour réduire la dépendance à la pluie et augmenter les rendements. Le fleuve Niger et les nappes phréatiques offrent un potentiel sous-exploité.
Agro-industrie locale : Développer des chaînes de valeur autour des produits clés (mil, sorgho, niébé, arachide) en créant des unités de transformation (ex. : farine, huile, aliments pour bétail). Cela réduit les pertes post-récolte et crée des emplois.
Souveraineté alimentaire : Subventionner les intrants agricoles locaux (engrais organiques, semences améliorées) et encourager les coopératives paysannes pour garantir une production suffisante et accessible.
2. Pilier énergétique : Transition vers les énergies renouvelables
Le Niger bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel, mais l’accès à l’électricité reste limité (moins de 20 % de la population y a accès). Une stratégie énergétique durable pourrait :
Déployer le solaire à grande échelle : Installer des fermes solaires pour alimenter les zones rurales et les industries naissantes, en s’inspirant des succès régionaux comme le Maroc. Cela réduit la dépendance aux importations d’électricité (ex. : Nigeria).
Électrification rurale : Distribuer des kits solaires domestiques abordables aux ménages et aux petits entrepreneurs, favorisant l’éducation (éclairage pour étudier) et les activités économiques.
Valoriser le pétrole durablement : Avec l’oléoduc vers le Bénin opérationnel, réinvestir les recettes pétrolières dans des projets verts plutôt que de perpetuer une économie extractive à court terme.
3. Moteur économique : Industrialisation légère et inclusion des jeunes
Pour diversifier l’économie et absorber une population jeune en croissance :
Petites et moyennes industries : Soutenir la création d’usines de transformation (textile, cuir, minerais) en zones économiques spéciales avec des incitations fiscales.
Formation professionnelle : Mettre en place des centres de formation axés sur les métiers d’avenir (techniciens solaires, agro-entrepreneurs, numérique) pour équiper les jeunes et réduire le chômage.
Numérisation : Encourager l’économie numérique (applications agricoles, e-commerce) pour connecter les producteurs aux marchés régionaux.
4. Durabilité : Exploitation responsable des ressources naturelles
Le Niger est riche en uranium, pétrole et autres minerais, mais leur exploitation profite peu à la population locale. Une refondation nécessite :
Nationalisation partielle : Créer des entreprises publiques-privées pour contrôler l’exploration et la transformation des ressources, en gardant une part significative des bénéfices dans le pays.
Régulation verte : Imposer des normes environnementales strictes aux industries extractives pour limiter la dégradation des terres et des eaux.
5. Gouvernance et financement
Réforme institutionnelle : Renforcer la transparence dans la gestion des ressources (pétrole, mines) via un fonds souverain dédié au développement durable.
Partenariats régionaux : Collaborer avec les pays du Sahel (Mali, Burkina Faso) pour mutualiser les investissements dans l’énergie et les infrastructures.
Obligations vertes : S’inspirer du Nigeria pour émettre des obligations vertes, attirant des investisseurs dans des projets écologiques.
Impact attendu
Économie : Réduction de la pauvreté par la création d’emplois dans l’agro-industrie et les énergies renouvelables.
Durabilité : Résilience climatique grâce à une agriculture irriguée et une énergie propre.
Souveraineté : Moins de dépendance aux importations et une meilleure valorisation des richesses locales.
Cette solution repose sur une synergie entre agriculture, énergie et gouvernance, tout en tenant compte des priorités exprimées lors des récentes Assises Nationales pour la Refondation du Niger (février 2025), comme la souveraineté et le développement inclusif. Elle est réalisable avec une volonté politique forte et un soutien international ciblé.