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Au Niger, la chefferie traditionnelle joue un rôle crucial dans la gestion des conflits, la cohésion sociale et la médiation entre l’État et les populations. Cependant, ces dernières années, on observe une multiplication des chefferies, parfois motivée par des intérêts politiques. Cette situation affaiblit l’autorité traditionnelle et entraîne des malentendus locaux liés à la légitimité des chefs.
Afin de préserver l’authenticité et l’autorité des chefferies traditionnelles, il est impératif de réviser les textes régissant leur création et leur transmission. La chefferie ne doit pas être un objet de marchandage ou de favoritisme, mais rester un patrimoine hérité selon des règles claires et respectées.
La chefferie traditionnelle au Niger doit être protégée contre les dérives opportunistes et politiques. La restructuration des textes permettra de préserver l’héritage culturel, d’assurer la stabilité des chefferies et de renforcer leur rôle dans la cohésion sociale. Une réforme bien menée garantira que la chefferie reste un symbole de légitimité et de continuité historique, et non un instrument de marchandage.
Propositions :
1- revoir le cas des enseignants contractuelle frapper par l’excès d’âge pour le recrutement à la fonction publique car c’est pas de leur propre volonté c’est dû à l’ingérence du système
2- partage équitable des ressources pour tous les nigérien
3- jujer tout les personnes impliquées dans le détournement du bien publique
Bonjour,
pour une cohésion sociale bien fonde nécessairement les militaires doivent libérer tous les détenus politiques civil comme militaire même si c’est pour les mettre en domicile surveille et faire un jugement juste. le CNSP doit tenir compte que le pays à des civils aussi qui doivent être placé dans les institutions de l’Etat ce n’est pas les militaires seulement qui savent mieux faire d’ailleurs leurs places c’est dans les casernes et le terrain. Certains militaire doivent changer de mentalité se dire que le pays appartient à tous pas de discrimination et le bien de l’État n’est pas leur propriété ils sont entrain de faire pire que les politiciens choses qui doit être arrêté immédiatement pour le bien de la Nation. je m’arrête là merci
Bonsoir
Pour que la paix soit retrouvée il faut :
Renforcer la sécurité dans les différentes villes ,
Riposter aux frontières Avec nos voisins en lutte contre ce même phénomène
Intensifier le recrutement de FDS surtout les hommes et laisser les femmes à d’autres préoccupations
Légaliser l’auto défense à travers les vdp et surtout leur doter des matériels de guerre.
Après tout nous appelons l’attention du CNSP urgemment à jeter un œil à ce qui se passe dans la région de Tillaberi notamment dans la commune de Kokorou où toujours on assiste à des barbarie sanglante semées par des gens qui n’ont ni foi et qui se prônent sur la religion islamique.
Pour finir reconquérir la paix dans cette zone semble être la plus question plus importante puisqu’elle est considérée comme la de l’agriculture et même élevage.
Donc couper cette zone de la quiétude est une conséquence désastreuse qui se voit déjà grâce à la manifestation de la famine et tant d’autres.
Une autre proposition que j’aimerai laisser qui est l’instauration de service militaire obligatoire surtout aux étudiants qui se proclame citoyens et qui n’arrivent toujours pas à avoir de quoi y accéder.
Pour la sécurité, une voie de confiance doit être ouverte pour que la population et les forces de l’ordre soient sur la même longueur d’onde, créer des voies de transmission de la valeur de la paix et la sécurité à la population, pour que tout le monde puisse être informé donc de comment prendre soin de la sécurité des personnes et ses biens.
Commentaires au sujet de la cohésion sociale:
I. Décentralisation pour un développement uniforme et harmonieux du pays entier
Pour renforcer la cohésion sociale, l’équité est indispensable. L’Etat du Niger doit se soucier du développement de toutes les régions qui composent le pays et ne pas se concentrer sur la région de Niamey-Tillabéri uniquement. Remontons donc à un siècle de cela, voyons quelles régions du pays étaient des pivots incontournables du commerce international et voyons ce qu’il en est de ces régions ou de leur rôle dans ce commerce aujourd’hui. L’on ne peut que noter un sous-développement notoire des régions du Niger autres que Niamey où tous les ministères et importantes directions sont concentrés. Ce fut un jeu du colon pour affaiblir notre pays. Nous devons rompre avec cela.
A l’heure où la communication a été facilitée grâce à l’Internet et la disponibilité des multiples compagnies de transport existant aujourd’hui au Niger, nous pouvons, sur le modèle de l’état fédéral canadien, répartir les principales directions ministérielles sur l’étendue du territoire.
Ainsi, des « écosystèmes économiques » se développeront autour de ces ministères et serviront de levier au développement économique des différentes régions. Exemple canadien: les salaires de tous les fonctionnaires canadiens du gouvernement fédéral sont traités à Shawinigan, QC, petite ville dont la population représente à peine 1/1000 de la population canadienne.
Pour un développement harmonieux du pays, un même ministère ne doit pas être entièrement concentré dans une seule ville, pour ne pas répéter ce qui a été fait avec Niamey, mais les différentes directions du ministère doivent aussi être réparties dans plusieurs villes d’une même région. Exemple: ministère des finances à Maradi. Une direction serait à Tessaoua, une autre à Madarounfa, une troisième à Tibiri, etc. ou, pourquoi pas, une autre direction dans une toute autre région…
II. Valeurs éthiques et morales de la jeunesse dans la construction de son identité
Aujourd’hui, nous avons une jeunesse qui grandit sans repères solides dans un contexte de déliquescence de nos valeurs morales. Or, le renforcement de la cohésion sociale passe par la participation de tous. Nous avons besoin de renforcer certaines valeurs éthiques et morales chez nos jeunes. Voici quelques propositions pour aboutir à cela, in shaa Allah:
– Changer les jours de congé hebdomadaire de notre administration pour le vendredi et le samedi au lieu du samedi et du dimanche; fermons les écoles pour les deux dernières semaines du Ramadan au lieu des deux dernières semaines de décembre. Abandonnons les congés de Pâques et donnons des congés autour de la fête de la Tabaski (Aid El Adha). Le colon nous avait laissé ce modèle parce que le dimanche et les autres périodes correspondaient à ses pratiques religieuses chrétiennes. La majorité de la population nigérienne est musulmane et, pourtant, nous maintenons ce modèle du colon.
– Interdire la diffusion des films occidentaux sur toutes les chaînes de télévision et bloquer leur réception sur les câbles et satellites. Posons-nous cette question: y a-t-il une chaîne occidentale qui diffuse des séries africaines?
– A la place, favoriser la diffusion de séries télévisées qui sont empreintes d’une certaine éthique, comme les séries turques Dirilis Ertugrul, Osman Gazi ou Selahaddin Eyyubi ou les séries qataries comme la vie de l’Imam Ahmad (à qui remonte l’école hanbalite) . A titre d’exemple, le Premier ministre pakistanais Imran Khan et le président vénézuélien Maduro ont fait diffuser la série Ertugrul dans leur pays, pour ces mêmes objectifs;
– Introduire au moins un minimum d’enseignement religieux des valeurs islamiques à l’école primaire et secondaire à travers l’étude de la biographie du Prophète, paix et salut d’Allah sur lui, et de ses Compagnons. Allah a préservé le récits de la vie du Prophète, paix et salut d’Allah sur lui, pour nous servir de modèle;
– Favoriser l’enseignement dans nos langues nationales pour renforcer l’identité de nos jeunes et les rendre fiers de leurs langues et de leurs origines. En donnant l’enseignement en français chez nous, le message que nous transmettons à nos jeunes est celui de la supériorité de la langue et de la culture du colon sur les nôtres. Cassons donc ce mythe;
– Mettre à contribution les fadas de jeunes pour l’atteinte de ces divers objectifs.
– Examiner à la loupe les politiques de l’UNESCO et de l’ONU en général avant de les adopter chez nous, car leur agenda ne correspond pas à nos valeurs éthiques et morales.
C’est en instillant de solides valeurs morales à notre jeunesse que nous pouvons assurer l’avenir de notre pays.
Pour faire suite à notre commentaire précédent sur la cohésion sociale, nous saluons cette initiative du CNSP de donner à tous les Nigériens lettrés une opportunité d’apporter leur pierre à l’édifice et espérons que des mesures ont été prises pour entendre la voix de la majorité de la population qui est illettrée.
Harmoniser les heures de prière d’accord, mais agir sur l’infrastructure d’abord :
La proposition d’harmonisation faite (par un ancien ministre de l’Intérieur, selon une vidéo qui circule sur les RS) et qui défraie la chronique des heures de prière dans les grandes villes, bien que visant à unifier certains aspects de la vie religieuse, et contribuer à la cohésion sociale semble faire face à des défis structurels importants que certains y compris la personne qui a proposé cela, ne prennent pas visiblement en compte, peut être que ça leur a échappé.
En effet, ce qu’il faut soulever ici et c’est mon avis et c’est aussi une proposition, le point essentiel concernant l’urbanisme et les infrastructures religieuses. La question des mosquées et des espaces de prière mérite une attention particulière dans un pays comme le Niger. Une grande partie des mosquées dans nos villes ne respectent pas les standards architecturaux ou l’infrastructure nécessaires pour offrir un espace de prière digne et fonctionnel. Dans certains cas, la prière en plein air ou dans des espaces non adaptés, comme les rues, peut poser des problèmes de sécurité et de respect des normes religieuses, mais aussi de confort pour les fidèles.
C’est pourquoi avant d’aller à l’harmonisation des heures il est d’abord crucial que les plans d’urbanisme intègrent un espace dédié aux mosquées, en particulier dans les grandes villes comme Niamey (où les gens construisent des grosses maisons et greffer une petite mosquée voire construire dans les rues). L’espace réservé aux lieux de prières doit être réfléchi en amont dans les projets urbains, de manière à garantir et le respect de la pratique religieuse.
Ensuite une campagne de prêche pourrait être lancée pour rappeler aux citoyens l’importance de construire des mosquées dans le respect des normes religieuses et architecturales, et de ne pas se contenter de solutions improvisées, comme les chambres de prière dans des maisons privées (certaines personnes ne sont pas imam mais commande les règles parce qu’elles ont construit la mosquées) ou la prière dans la rue
Enfin une réforme sur l’harmonisation des horaires de prière, il serait pertinent de se pencher sur des exemples internationaux où des solutions d’harmonisation ont été mises en place avec succès, le ministre a cité l’exemple de l’Arabie Saoudite.
Une fois ces fondations solides établies, une discussion sur l’harmonisation des horaires pourrait effectivement devenir plus pertinente et faisable. Après tout, l’heure de prière n’est jamais fixe, elle évolue avec le changement de saison et pour le temps, il y a un temps d’entrée tout comme il y a un temps de sortie.
Il y a lieu de rendre justice à ces étudiants formés en mines et pétrole ( université de Niamey) puis à l’INPH-B pour servir le pays. Ces étudiants étaient sélectionnés parmi les meilleurs bacheliers dans l’objectif de travailler dans le secteur du pétrole, telle était la vision du president , feu Tandja que son âme repose en paix. Amen .Malheureusement ces etudiants sont les enfants des pauvres raison pour laquelle ils sont sont encore en chômage. Quel gâchis !Il est grand temps de leur donner la chance d’amener leur contribution dans le cadre de la recherche de la souveraineté nationale notamment dans le secteur du pétrole.
A ce niveau, il est urgent de rétablir un service militaire obligatoire, c’est la base du patriotisme. Ensuite, assainir les programmes enseignés à tous les niveaux, introduire des modules qui enseignent et incitent au patriotisme, enseigner les vérités historiques sciemment cachées par les puissances coloniales et esclavagistes. Une fois la bataille du patriotisme gagnée, il faudra obtenir par des alliances de circonstance, des armes dissuasives et exiger à chaque fois le transfert de compétences lors des négociations (sur tous les plans).