
Réfondation politique et institutionnelle
28 avril 2014
Géopolitique et Environnement international
14 février 2025Paix, Sécurité, Réconciliation Nationale et cohesion sociale
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Participez aux Assises Nationales en partageant vos idées et solutions sur la paix, la sécurité, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
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Proposition des Jeunes Ambassadeurs de paix du Niger, pour la refondation du Niger
1. Gouvernance et Participation Citoyenne
Inclusion des jeunes dans la gouvernance locale et nationale : Création d’un cadre institutionnel favorisant la participation active des jeunes dans les processus décisionnels (quota de jeunes dans les instances locales et nationales, conseils consultatifs).
Lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance : Renforcement des mécanismes de transparence, de redevabilité et de contrôle citoyen avec une implication forte des jeunes.
2. Paix, Sécurité et Cohésion Sociale
Mise en place de Comités Locaux de Paix et de Dialogue pilotés par des jeunes pour prévenir et gérer les conflits communautaires.
Éducation à la paix et à la tolérance dans les écoles et universités pour lutter contre l’extrémisme violent et renforcer la cohésion nationale.
Insertion socio-économique des jeunes vulnérables à travers des programmes de réinsertion et d’accompagnement pour les jeunes exposés aux risques de radicalisation.
3. Éducation et Formation
Réforme du système éducatif pour mieux l’adapter aux besoins du marché du travail et aux défis du pays.
Renforcement des formations techniques et professionnelles pour offrir aux jeunes des opportunités concrètes d’emploi et d’auto-emploi.
Promotion du numérique et de l’entrepreneuriat chez les jeunes à travers des incubateurs et des formations adaptées.
4. Développement Économique et Emploi des Jeunes
Facilitation de l’accès au financement et aux opportunités d’affaires pour les jeunes entrepreneurs à travers des fonds d’investissement dédiés.
Appui à l’agriculture et à l’agro-industrie en développant des pôles agricoles modernes intégrant les jeunes.
Promotion du Made in Niger et du consommer local pour dynamiser l’économie et renforcer la souveraineté économique.
5. Lutte contre la Désinformation et Promotion d’un Internet Sain
Création d’une plateforme nationale de fact-checking pour lutter contre la désinformation et les discours de haine en ligne.
Éducation numérique et sensibilisation aux dangers des fake news dans les écoles et les médias.
Mise en place de campagnes de sensibilisation sur la citoyenneté numérique et la responsabilité en ligne.
6. Environnement et Développement Durable
Renforcement des politiques de lutte contre la désertification et la gestion durable des ressources naturelles avec une participation active des jeunes.
Développement des énergies renouvelables pour promouvoir un Niger plus écologique et autosuffisant en énergie.
Sensibilisation et engagement des jeunes dans des actions de reboisement et de protection de l’environnement.
7. Refondation de l’État et Renforcement de l’Unité Nationale
Organisation d’un dialogue national inclusif et permanent pour garantir l’implication de toutes les composantes de la société, y compris les jeunes, dans la refondation du Niger.
Refonte du contrat social en mettant l’accent sur la justice sociale, l’équité et la solidarité nationale.
Décentralisation renforcée et autonomisation des collectivités locales pour rapprocher l’administration des citoyens et améliorer la gouvernance territoriale.
Révision et modernisation des institutions pour les rendre plus efficaces, inclusives et adaptées aux réalités socio-économiques du pays.
Promotion des valeurs républicaines et de l’identité nationale à travers l’éducation civique, culturelle et historique dès le plus jeune âge.
Cette refondation doit être portée par une vision claire et collective pour un Niger uni, fort et prospère, où chaque citoyen, en particulier la jeunesse, joue un rôle actif dans la construction de l’avenir.
Proposition des Jeunes Ambassadeurs de paix du Niger, pour la refondation du Niger
1. Gouvernance et Participation Citoyenne
Inclusion des jeunes dans la gouvernance locale et nationale : Création d’un cadre institutionnel favorisant la participation active des jeunes dans les processus décisionnels (quota de jeunes dans les instances locales et nationales, conseils consultatifs).
Lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance : Renforcement des mécanismes de transparence, de redevabilité et de contrôle citoyen avec une implication forte des jeunes.
2. Paix, Sécurité et Cohésion Sociale
Mise en place de Comités Locaux de Paix et de Dialogue pilotés par des jeunes pour prévenir et gérer les conflits communautaires.
Éducation à la paix et à la tolérance dans les écoles et universités pour lutter contre l’extrémisme violent et renforcer la cohésion nationale.
Insertion socio-économique des jeunes vulnérables à travers des programmes de réinsertion et d’accompagnement pour les jeunes exposés aux risques de radicalisation.
3. Éducation et Formation
Réforme du système éducatif pour mieux l’adapter aux besoins du marché du travail et aux défis du pays.
Renforcement des formations techniques et professionnelles pour offrir aux jeunes des opportunités concrètes d’emploi et d’auto-emploi.
Promotion du numérique et de l’entrepreneuriat chez les jeunes à travers des incubateurs et des formations adaptées.
4. Développement Économique et Emploi des Jeunes
Facilitation de l’accès au financement et aux opportunités d’affaires pour les jeunes entrepreneurs à travers des fonds d’investissement dédiés.
Appui à l’agriculture et à l’agro-industrie en développant des pôles agricoles modernes intégrant les jeunes.
Promotion du Made in Niger et du consommer local pour dynamiser l’économie et renforcer la souveraineté économique.
5. Lutte contre la Désinformation et Promotion d’un Internet Sain
Création d’une plateforme nationale de fact-checking pour lutter contre la désinformation et les discours de haine en ligne.
Éducation numérique et sensibilisation aux dangers des fake news dans les écoles et les médias.
Mise en place de campagnes de sensibilisation sur la citoyenneté numérique et la responsabilité en ligne.
6. Environnement et Développement Durable
Renforcement des politiques de lutte contre la désertification et la gestion durable des ressources naturelles avec une participation active des jeunes.
Développement des énergies renouvelables pour promouvoir un Niger plus écologique et autosuffisant en énergie.
Sensibilisation et engagement des jeunes dans des actions de reboisement et de protection de l’environnement.
7. Refondation de l’État et Renforcement de l’Unité Nationale
Organisation d’un dialogue national inclusif et permanent pour garantir l’implication de toutes les composantes de la société, y compris les jeunes, dans la refondation du Niger.
Refonte du contrat social en mettant l’accent sur la justice sociale, l’équité et la solidarité nationale.
Décentralisation renforcée et autonomisation des collectivités locales pour rapprocher l’administration des citoyens et améliorer la gouvernance territoriale.
Révision et modernisation des institutions pour les rendre plus efficaces, inclusives et adaptées aux réalités socio-économiques du pays.
Promotion des valeurs républicaines et de l’identité nationale à travers l’éducation civique, culturelle et historique dès le plus jeune âge.
Cette refondation doit être portée par une vision claire et collective pour un Niger uni, fort et prospère, où chaque citoyen, en particulier la jeunesse, joue un rôle actif dans la construction de l’avenir.
_La Refondation du Niger🇳🇪_
*N’OUBLIONS PAS LES ORPHELINS*
Chers citoyens, comme vous le savez, depuis plusieurs années, notre cher pays fait face à une instabilité sécuritaire dans plusieurs localités. Malgré les multiples efforts de nos autorités, les ennemis de notre pays le Niger continuent d’utiliser tous les moyens en leur possession pour empêcher le peuple nigérien de retrouver la paix et la quiétude sociales qu’il connaissait autrefois.
À travers les attaques terroristes, nous sommes malheureusement confrontés à des pertes en vies humaines, non seulement parmi les civils, mais aussi au sein de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), qui se donnent corps et âme pour sécuriser notre pays.
Ces événements entraînent souvent à l’abandon des enfants et la perte de parents, laissant derrière eux des orphelins et des veuves qui, malgré les efforts de l’État, peinent à accéder à certaines formes de prise en charge.
Dans l’optique d’un accompagnement complet de ces orphelins, et afin d’alléger le fardeau qui pèse souvent sur les mamans (veuves), nous recommandons que les *assises* prennent en compte la création *d’orphelinats publics* dans chaque région du pays.
Avec les autorités actuelles et les dispositions qui seront mises en place pour le bon fonctionnement de ces structures, nous sommes convaincus qu’avec l’aide d’Allah, nous pouvons *garantir un avenir meilleur à tous ces orphelins.*
Nous le savons tous : aucun peuple, aucun chef de famille ne s’est investi dans la prise en charge des orphelins sans en voir les bienfaits dans ses propres activités et dans la société en général.
Vous qui êtes *soucieux* du sort des orphelins, veuillez *partager ce message* afin qu’il atteigne les personnes concernées.
Nous prions qu’Allah bénisse notre cher pays, le Niger, et le protège de ses ennemis.
Bonsoir chers concitoyens. Dans le cadre de la reconstruction et la réconciliation, nous demandons au CNSP et particulièrement à notre cher président Abdourahamane Tchiani de multiplier les sensibilisations jusqu’aux confins les plus éloignés de notre pays. Par la même occasion, nous lui demandons de sanctionner tous ceux qui font preuve de régionalisme et d’ethnocentrisme dans les réseaux sociaux comme dans la vie courante. Faut-il le signaler que sur les réseaux sociaux, beaucoup de nos compatriotes ne cherchent qu’à diviser les Nigériens à cause de la perte leurs avantages illégaux et illégitimement acquis.
À l’attention des Présidents des Sous-Commissions des Assises Nationales: Niger-Niamey, du 15 au 28 / 02 / 2025
Objet : Mise en garde contre les dérives institutionnelles et la captation des Assises Nationales par une fraction de la société civile
Messieurs les Présidents,
Les Assises Nationales, conçues comme un cadre de refondation institutionnelle et de dialogue inclusif, sont en train de devenir l’instrument d’une confiscation politique orchestrée par une frange de la société civile en quête de positionnement institutionnel. Ce constat amer, que de nombreux observateurs partagent, s’écarte radicalement des principes fondateurs de ces assises et menace dangereusement leur crédibilité ainsi que la légitimité des conclusions qui en seront issues.
Le Président de la Transition a pourtant été sans équivoque : les contributions des différents acteurs doivent servir l’intérêt général et non devenir un tremplin pour des ambitions personnelles ou partisanes. Or, il apparaît que sous couvert d’un activisme réformateur, certains ont sciemment écarté les fonctionnaires, les cadres administratifs et les représentants politiques des débats stratégiques, instaurant ainsi un monopole décisionnel qui n’a aucune assise légale et encore moins démocratique.
Un détournement contraire aux principes de gouvernance démocratique et révolutionnaire.
D’un point de vue strictement juridique, la société civile repose sur des principes fondamentaux définis par le droit national et international. La position internationale du Niger, surtout sous l’AES, garantit une participation équilibrée et inclusive aux débats publics, tandis que les engagements internationaux du Niger, notamment la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, imposent la séparation des rôles entre société civile et instances de décision étatique. En cherchant à exclure les acteurs étatiques et politiques légitimes du processus décisionnel, les assises s’orientent vers une dérive oligarchique qui viole ces principes.
En outre, le principe de continuité du service public impose que les politiques publiques soient conçues et mises en œuvre par des institutions légalement établies, et non par des acteurs sans mandat électif ou administratif. Il est inadmissible que des structures associatives, dont la légitimité repose uniquement sur leur capacité d’influence et non sur un mandat démocratique, prétendent s’arroger la direction des réformes étatiques.
Une responsabilité historique des sous-commissions.
Messieurs les Présidents, votre responsabilité dans ce processus est immense. Vous êtes les gardiens de l’équilibre des assises et, à ce titre, vous ne pouvez cautionner une orientation qui bafoue les principes de représentativité et d’inclusivité. En laissant prospérer cette captation institutionnelle, vous exposez non seulement la transition à une crise de légitimité, mais vous hypothéquer également l’avenir du pays en validant une approche biaisée et conflictuelle du débat national.
C’est pourquoi je vous appelle, en vertu des prérogatives que vous détenez, à :
1. Rétablir une gouvernance équilibrée et inclusive au sein des assises, en garantissant la participation effective des fonctionnaires, des cadres administratifs et des représentants politiques aux discussions stratégiques.
2. Éviter toute instrumentalisation des assises par des acteurs cherchant à se positionner dans les futures institutions, conformément aux directives initiales du Président de la Transition.
3. Veiller à ce que les recommandations issues des assises respectent les cadres légaux et institutionnels du Niger, en évitant toute dérive pouvant aboutir à une remise en cause des principes fondamentaux de l’État de droit.
Les assises doivent être un moment de concertation nationale et non un simulacre de refondation orchestré par une minorité au mépris des principes démocratiques. L’histoire retiendra que votre rôle dans cette transition a été soit celui de garants de l’équité républicaine, soit celui de complices d’un détournement institutionnel.
Dans l’espoir que vous prendrez toute la mesure de cette mise en garde, je vous prie d’agréer, Messieurs les Présidents, l’expression de ma considération distinguée. Mani Amadou Maman Bachir. Juriste Privatiste, Cyberjuriste.
À l’attention des Présidents des Sous-Commissions des Assises Nationales:
Niamey-Niger du 15 au 28 / 02 / 2025.
Objet : Urgence d’une réforme juridique et administrative du Fonds de Solidarité Nationale pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP)
Messieurs les Présidents,
L’instauration du Fonds de Solidarité Nationale pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) aurait pu être une avancée majeure en matière de résilience nationale et de mobilisation de ressources pour la défense de l’intérêt général. Cependant, sa mise en place et sa gestion suscitent de vives inquiétudes quant à leur conformité avec les principes de bonne gouvernance, de transparence et de légalité.
En effet, il apparaît que les organes de gestion de ce fonds ont été constitués sans base légale claire, en violation des principes fondamentaux du droit public et des règles encadrant la gestion des fonds publics. De plus, la désignation des membres responsables de son administration ne semble répondre à aucun critère de compétence technique ni de qualification en matière de gestion financière et administrative. Une telle situation expose le FSSP à des risques graves de malversation, de détournement de fonds et de mauvaise allocation des ressources, ce qui pourrait, à terme, compromettre sa mission et sa crédibilité.
Une mise en conformité juridique et institutionnelle nécessaire
D’un point de vue juridique, tout fonds de cette nature doit être institué sur une base légale solide, conformément aux dispositions de la Constitution du Niger et des textes encadrant la gestion des finances publiques. Or, en l’état actuel, le FSSP semble évoluer en marge du cadre normatif existant, ce qui pose un problème de légitimité et d’efficacité administrative.
Il est impératif que ce fonds soit soumis aux principes fondamentaux de la gestion des finances publiques, notamment :
La légalité budgétaire : Tout fonds public doit être créé par un texte juridique formel (loi ou décret) définissant ses missions, son mode de fonctionnement et son régime de contrôle.
La transparence et la traçabilité des fonds : La gestion des ressources doit être encadrée par des procédures de reddition des comptes, sous le contrôle d’organes compétents tels que la Cour des Comptes et l’Inspection Générale d’État.
La compétence des gestionnaires : La désignation des administrateurs du fonds doit obéir à des critères stricts de compétence et d’expertise en gestion financière, en comptabilité publique et en audit.
Propositions pour une réforme rigoureuse du FSSP
Afin de garantir la crédibilité et l’efficacité du FSSP, il est urgent d’adopter une approche structurée et conforme aux exigences de bonne gouvernance. À cet effet, je recommande :
1. L’adoption d’un texte juridique formel (loi ou décret) régissant le FSSP, définissant ses missions, son mode de financement, sa gestion et son contrôle.
2. La création d’un comité de gestion indépendant, composé de personnes qualifiées (experts en finances publiques, auditeurs, représentants de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale d’État), garantissant une gestion rigoureuse et impartiale des fonds.
3. La mise en place d’un dispositif de contrôle budgétaire et financier, incluant un audit annuel obligatoire et la publication périodique des états financiers du FSS.
4. L’intégration du FSSP dans le cadre de la Loi des Finances, afin d’assurer sa supervision par l’Assemblée Nationale et d’éviter toute dérive dans la collecte et l’utilisation des ressources.
5. L’établissement d’un mécanisme de suivi-citoyen, permettant à la société civile et aux organes de presse d’accéder aux informations relatives à la gestion du fonds et d’exercer un droit de regard sur son fonctionnement.
Messieurs les Présidents, la mise en place d’un fonds destiné à la sauvegarde de la Patrie ne peut se faire dans l’approximation et l’opacité. Il est de votre responsabilité, en tant que garants de la refondation institutionnelle, d’œuvrer à l’assainissement de ce mécanisme financier pour en faire un outil efficace et respectueux des normes de gouvernance publique.
Dans l’attente d’une prise en compte diligente de ces propositions, je vous prie d’agréer, Messieurs les Présidents, l’expression de ma considération distinguée. Mani Amadou Maman Bachir Juriste Privatiste, Cyberjuriste.
En tant que des citoyens innocents et piétiné nous exigeons la vérité rien que la vérité comme l’est dit dans le serment, autrefois fois avec l’ex président nous a subit d’une gouvernance sous forme à son regard de machiavélique, j’en doute encore pas de ces derniers avec les putschs que c’est une suite et sans fin.
Nous exigeons aussi la liberté, la liberté de tous. Car la population Nigerienne est traitée comme les colonies traitaient les africains de la traite négrière mais cette fois par nos propres dirigeants. J’ai beaucoup des choses à dire surtout sur le régime déchu mais je préfère mille fois mon silence. Bien des choses à mes Nigeriennes Nigeriens.
NB: +22794267351
Paix et sécurité,
Nous proposons de renforcer la cohésion sociale entre les FDS et promouvoir une très bonne collaboration entre FDS et citoyens.
Uniformiser les galons entre les FDS afin de multiplier les unités d interventions mixtes,
Enfin, militariser, nos forces de sécurité intérieure pour lutter efficacement contre le terrorisme et grand banditisme.
Ma contribution va directement sur l’aspect religieux étant citoyen et étant musulman. Mieux régler le problème de construction anarchique des mosquées dans les communes. Il ne peut pas y avoir de cohésion sociale tant que les construisent des mosquées à tout vent. Souvent certaines mosquées font face même. c’est bien d’uniformiser les heures de prières mais celui-ci est plus délicat et plus urgent à résoudre. Je vous remercie.
Voici une proposition de plan de paix et de cohésion sociale pour les assises et la refondation au Niger, conçue comme un cadre structuré et réaliste, inspiré des défis actuels du pays et des aspirations exprimées lors des récentes discussions nationales. Ce plan vise à répondre aux besoins de stabilité, d’unité et de développement tout en tenant compte du contexte sécuritaire, social et politique du Niger en ce 27 février 2025.
Plan de paix et de cohésion sociale pour les assises et la refondation au Niger
Objectif général
Créer les conditions d’une paix durable et d’une cohésion sociale renforcée pour soutenir la refondation politique, économique et sociale du Niger, en s’appuyant sur l’inclusivité, la justice et la souveraineté nationale.
1. Rétablissement de la paix et de la sécurité
Objectif spécifique : Assurer une sécurité pérenne sur l’ensemble du territoire nigérien.
Mesures proposées :
Renforcement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) : Recrutement massif et formation accélérée de jeunes dans les zones rurales pour intégrer les FDS, avec un accent sur la discipline, le patriotisme et la confiance avec les populations locales.
Coopération régionale avec l’Alliance des États du Sahel (AES) : Intensifier les opérations conjointes avec le Mali et le Burkina Faso pour neutraliser les menaces jihadistes et criminelles dans les zones frontalières, notamment Tillabéry et Diffa.
Désarmement et réinsertion : Lancer un programme national de collecte d’armes illégales, couplé à des opportunités économiques (agriculture, artisanat) pour les ex-combattants repentis.
Mémoriaux régionaux : Construire des monuments dans chaque région en hommage aux victimes des conflits, pour honorer leur mémoire et sensibiliser à la paix.
2. Réconciliation nationale et justice sociale
Objectif spécifique : Réparer les fractures sociales et historiques pour bâtir une société unie.
Mesures proposées :
Commission Vérité et Réconciliation : Créer une instance indépendante pour enquêter sur les crimes passés (ex. assassinat de Baré Mainassara, affaires de corruption comme Uranium Gate), avec des mécanismes de réparation pour les victimes et des grâces conditionnelles pour favoriser la réconciliation.
Dialogue intercommunautaire : Organiser des forums locaux dans les zones touchées par les tensions (ex. Tillabéry, Maradi) entre éleveurs, agriculteurs et déplacés, sous la médiation de leaders traditionnels et religieux.
Éducation civique : Introduire un programme scolaire et communautaire sur les valeurs de solidarité, d’équité et de paix, accessible dans toutes les langues principales (haoussa, zarma, tamasheq, etc.).
3. Renforcement de la cohésion sociale
Objectif spécifique : Fédérer les Nigériens autour d’une identité nationale inclusive et harmonieuse.
Mesures proposées :
Uniformisation des pratiques religieuses : Harmoniser les horaires des prières par région et aligner la célébration de la Tabaski sur le jour d’Arafat, pour réduire les divisions confessionnelles et renforcer l’unité spirituelle.
Promotion de la culture nationale : Financer des festivals régionaux mettant en valeur les traditions de toutes les ethnies (Tamasheq, Haoussa, Zarma, Peulh, etc.), avec une caravane nationale pour la paix et l’unité.
Inclusion des jeunes et des femmes : Créer des conseils régionaux de la jeunesse et des femmes pour leur donner une voix dans les décisions locales et nationales, avec des projets pilotes dans les zones rurales.
4. Refondation institutionnelle pour la paix
Objectif spécifique : Établir des institutions solides et légitimes qui soutiennent la paix et la cohésion.
Mesures proposées :
Charte de la Transition : Adopter une charte définissant une transition de 5 ans (ajustable selon la situation sécuritaire), avec des organes inclusifs comme un Conseil Consultatif de la Refondation représentant toutes les composantes sociales.
Haute Autorité de la Chefferie Traditionnelle : Institutionnaliser le rôle des chefs traditionnels comme médiateurs et garants de la cohésion sociale, avec un mandat clair pour résoudre les conflits locaux.
Réforme judiciaire : Renforcer l’indépendance de la justice pour traiter les affaires d’impunité (corruption, crimes politiques) et restaurer la confiance des citoyens dans l’État.
5. Développement socio-économique comme levier de paix
Objectif spécifique : Réduire les inégalités et la pauvreté, sources d’instabilité et de division.
Mesures proposées :
Emploi des jeunes : Lancer des programmes de formation professionnelle (agriculture, élevage, énergie renouvelable) dans les zones vulnérables pour prévenir le recrutement par les groupes armés.
Accès aux ressources : Garantir un accès équitable à l’eau, aux terres et aux services de base via des projets communautaires, en priorisant les régions affectées par les déplacements (ex. Diffa).
Souveraineté économique : Investir dans la transformation locale des ressources (uranium, pétrole) pour créer des richesses nationales et réduire la dépendance extérieure.
Mise en œuvre et suivi
Calendrier :
Phase 1 (2025-2026) : Stabilisation sécuritaire et dialogues locaux.
Phase 2 (2026-2028) : Réconciliation et renforcement institutionnel.
Phase 3 (2028-2030) : Consolidation de la cohésion et développement durable.
Mécanismes de suivi :
Créer un Observatoire National de la Paix et de la Cohésion Sociale pour évaluer les progrès, avec des rapports annuels publics.
Associer les partenaires de l’AES et les organisations communautaires pour garantir une mise en œuvre transparente.
Conclusion
Ce plan s’inspire des préoccupations actuelles du Niger, notamment l’insécurité, les divisions sociales et la quête de souveraineté. Il propose une approche équilibrée entre mesures immédiates (sécurité, dialogue) et réformes à long terme (justice, institutions), tout en plaçant les citoyens au cœur du processus. Une paix durable et une cohésion sociale renforcée nécessiteront l’engagement collectif du peuple nigérien, soutenu par des institutions refondées et une vision claire pour l’avenir.
Bonjour tout d’abord,on ne peut pas parler de réconciliation nationale en proposant la dissolution des partis politiques qui sont une composante de notre population.Nous une commission vérité et réconciliation comme en Afrique du Sud.