
Réfondation politique et institutionnelle
28 avril 2014Economie et Développement Durable
Construisons ensemble une économie durable !
La Commission Économie et Développement Durable vous invite à partager vos idées pour une croissance inclusive et respectueuse de l’environnement.
💡 Quelles solutions proposeriez-vous pour un développement équilibré et durable ?
💬 Laissez votre proposition en commentaire et participez à la transformation de notre économie !
1190 Commentaires
Mesdames, Messieurs,
Je souhaite apporter ma modeste contribution aux travaux de la sous-commission « Développement durable et souveraineté économique : Priorités et perspectives » en m’appuyant sur mes recherches doctorales en droit international économique et sur mon analyse des dynamiques économiques propres aux pays en développement, par rapport à celles relatives aux pays développés. Les propositions ci-dessous sont fondées sur des études scientifiques, des analyses de cadres juridiques internationaux et des expériences pratiques d’autres nations ayant su d’une part, concilier attractivité économique et souveraineté nationale en matière des IDE (1) et d’autre part, exploiter le potentiel des PME informel en matière d’industrialisation et de développement (2).
1. Optimisation du cadre juridique pour encadrer et maximiser les bénéfices des Investissements Directs Étrangers (IDE)
L’importance des IDE pour le développement économique est indéniable, mais leur contribution effective repose sur un cadre juridique rigoureux, capable de protéger les intérêts nationaux tout en assurant un climat propice aux investissements de qualité. Dans le contexte nigérien, il ressort de mes recherches que ce cadre n’est pas effectif. Il est crucial d’établir des mécanismes garantissant que les IDE contribuent directement au développement durable et à la souveraineté économique. Pour ce faire, des réformes du régime juridique nigérien des IDE s’imposent, et doivent être guidées par ces principaux éléments non exhaustifs :
• Mettre en place un cadre juridique cohérent et prévisible : Les institutions doivent être renforcées, capables d’équilibrer protection des investisseurs et préservation des intérêts nationaux pour favoriser le développement. La protection des investisseurs reste importante pour l’attractivité.
• Instaurer un mécanisme de filtrage des IDE basé sur des critères d’avantage économique et de sécurité nationale. Ce mécanisme devrait également inclure une évaluation de l’impact environnemental obligatoire pour chaque grand projet.
• Renforcer les obligations de contenu local : Imposer aux investisseurs étrangers des obligations légales d’intégrer les entreprises locales dans leurs chaînes de valeur, favoriser l’emploi local qualifié et exiger un transfert de compétences et de technologies.
• Créer un fonds souverain alimenté par une redevance sur les IDE : Une partie des revenus générés par les projets étrangers pourrait alimenter un fonds dédié au développement durable des communautés locales. Ce mécanisme assurerait une redistribution équitable et durable des bénéfices des IDE.
• Améliorer la transparence et la responsabilité des acteurs : La mise en place d’un observatoire public-privé permettrait de suivre les engagements des investisseurs, d’évaluer régulièrement leurs impacts et de garantir un accès public aux informations clés sur les projets approuvés.
Ces mesures visent à garantir que les investissements étrangers soient un levier réel pour le développement durable du Niger, tout en préservant la souveraineté économique du pays.
2. Formalisation et accompagnement des PME manufacturières comme moteur d’industrialisation et de développement économique
Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent un pilier essentiel pour la diversification économique et la création d’emplois durables. Cependant, une grande partie de l’activité économique nigérienne demeure informelle, limitant les recettes fiscales, la compétitivité et la capacité d’innovation. Dans le but d’exploiter et bénéficier de l’énorme potentiel de ces entités économiques, notamment dans le secteur manufacturier qui est le pivot de l’industrialisation et du développement, 5 options politiques complémentaires concrètes peuvent être proposées :
• Mettre en place un cadre juridique pour simplifier et encourager la formalisation des PME manufacturières informelles
• Protéger les industries naissantes et créer des zones économiques spéciales (ZES) adaptées aux PME manufacturières
• Développer un programme de financement structuré pour investir massivement dans les infrastructures et les technologies
• Renforcer la formation et l’éducation des entrepreneurs et des travailleurs
• Améliorer l’accès au financement et promouvoir l’internationalisation des PME manufacturières pour favoriser leur intégration dans les grandes chaînes de valeur
Ces mesures doivent être mises en œuvre dans une perspective complémentaire et suivant des étapes pratiques bien définies qui ne peuvent être détaillées ici.
Ainsi, je reste disponible pour fournir des détails supplémentaires sur ces propositions et partager les résultats approfondis de mes recherches. C’est avec grand plaisir que j’apporterai mon expertise en participant à la rédaction des recommandations finales de la sous-commission ou à tout autre travail visant à affiner et concrétiser ces mesures pour le bénéfice de notre natiion.
Axes Stratégiques Proposés
1. Transformation structurelle de l’économie
Valorisation du secteur agricole et agro-industriel : Mise en place de chaînes de valeur locales pour réduire la dépendance aux importations et stimuler l’emploi rural.
Développement du secteur manufacturier : Encouragement des industries textiles, agroalimentaires et artisanales pour diversifier l’économie et renforcer la compétitivité nationale.
Modernisation du secteur minier : Augmenter la valeur ajoutée locale à travers la transformation des ressources minières avant exportation et assurer une gestion durable des revenus extractifs.
2. Inclusion économique et autonomisation des populations
Appui à l’entrepreneuriat et aux PME : Accès facilité au financement, formation et accompagnement pour favoriser l’émergence d’un tissu économique résilient.
Économie sociale et solidaire : Promotion des coopératives, du commerce équitable et des initiatives locales créatrices de richesses durables.
Inclusion financière : Digitalisation des services bancaires et accès aux financements pour les populations rurales et les jeunes entrepreneurs.
3. Infrastructures et transition énergétique
Investissement dans les infrastructures durables : Routes, énergie, eau et TIC pour accélérer la modernisation économique et réduire les disparités régionales.
Énergies renouvelables : Accélération du déploiement du solaire et de l’éolien pour réduire la dépendance aux hydrocarbures et sécuriser l’accès à l’énergie.
Gestion durable de l’eau : Adoption de solutions innovantes pour la gestion des ressources hydriques face aux défis climatiques.
4. Protection de l’environnement et résilience climatique
Lutte contre la désertification et récupération des terres dégradées : Renforcement des programmes de reboisement et d’agroécologie.
Économie circulaire et gestion des déchets : Développement de filières de recyclage et de valorisation des déchets plastiques et organiques.
Adaptation aux changements climatiques : Intégration des stratégies de résilience dans les politiques agricoles, urbaines et industrielles.
Mise en Œuvre et Gouvernance
Approche participative : Impliquer les acteurs locaux (secteur privé, société civile, collectivités territoriales) dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques.
Cadre législatif et incitations économiques : Création d’un environnement favorable aux investissements durables via des réformes fiscales et réglementaires.
Financement innovant : Mobilisation des ressources via des partenariats public-privé, fonds verts internationaux et instruments de finance durable.
C’est un honneur pour nous d’intervenir, même si cela ne peut pas être pris en compte.
Au fait le développement n’est pas grand chose qu’on peut écrire des pages pour avancer nos propos. En résumé, pour se développer, il faut arrêter de réfléchir loin ou regarder ce que les autres pays font pour se développer. Visons et regardons ce que nous avons et mettre ça en valeur nos propres éléments avec des moyens nécessaires. Donner l’importance pour ce que nous produisons, former des jeunes en leurs dotant des moyens nécessaires. Et il nous faut aussi une vrai décentralisation, Car la souffrance de notre Pays le Niger sur le sous-développement, n’est s’arrête pas sur la méthodologie, mais sous un manque de la vrai décentralisation. Au fait, au Niger nous avons 8 régions, mais le 7 régions sont restés comme des cadavres, Monsieurs, Niamey seule ne peut pas épauler notre Niger pour un développement durable. Merci et qu’Allah nous assiste !!!
Merci.
Je suis tout à fait d’accord avec frère
Assalamu aleykum wa rahmatullahi wa barkatuh.
Bonjour très chers compatriotes et compagnons de parcours.
Moi, je me nomme Dr Maï Abdou SALIFOU (KARIMOUNE). Je suis spécialiste en Oncologie Médicale (avec une humble notion complémentaire en IA). Je suis actuellement à Rabat au Maroc où, j’ai eu l’impression que, nous avons été méthodiquement écartés des liesses de pouvoir participer à cet élan de force et d’aller de l’avant du peuple et de la nation Nigériens à l’instar des autres pays frères et amis »AES-ziens » que sont le Mali et le Burkina. Quand je »nous » dans ma phrase précédente, je parle de tous les organes de la Diaspora NIGÉRIEN au Maroc. Pourtant, nous avons été l’un des premiers, voire premiers tout cours, à faire des propositions dès les lendemains du coup d’état du 26 juillet 2023 où nous avions mis tout sur écrit à cinq et envoyé par l’entreprise de l’un des cinq. Je vous dis cela car personne parmi les auteurs de ces premières propositions ne semble au courant de ce que ces propositions sont devenues bien qu’elles aient traité tous les points épineux du mal NIGÉRIEN depuis la législation, la sécurité, la santé, l’éducation etc. Aujourd’hui, nous n’en savons pas grand-chose et, à ma connaissance, personne de tous les organes de la Diaspora NIGÉRIEN au Maroc n’a été associé pour ces assises nationales pertinemment occasionnelles et une opportunité pour nous tous d’apporter également quelques unes de nos expertises et expériences que nous pouvons recèler.
À côté de cette parenthèse dont j’aimerais bien savoir où est ce qu’on en est de nos propositions dont la plupart ont fait l’objet, me semble-t-il, de répétitions, j’attaque le point un peu personnalisé en ce qui concerne Mon domaine, c’est à dire la santé.
Je suis moi-même Président de l’Association des Médecins Résidents NIGÉRIENS au Royaume du Maroc [AMEREN/RM en abrégé], la seule Association parmi les organes de la Diaspora NIGÉRIEN au Maroc, sinon celle de l’AES, à avoir une reconnaissance définitive sur le territoire marocain à ce jour, et je porte hommage, tout d’abord, à tous les médicaux, paramédicaux et autres acteurs directs de la santé (étudiants en santé, techniciens supérieurs, infirmiers, sage-femmes,…) qui ont opéré et qui opèrent sur le territoire marocain en particulier, et de toute la Diaspora Nigérienne au Maroc en intermédiaire et de tout le peuple et la nation Nigérienne ainsi que les autres pays frères et amis »AES-ziens » en général, sans oublier le reste du monde qui nous tient dans notre combat de noblesse en quête de souveraineté idéale. Notons que par rapport à notre association [AMEREN/RM] ici au Maroc nous venions de réaliser les 14 & 15 février 2025 derniers nos premières journées scientifiques en partenariat avec la grande savante marocaine en oncologie Médicale appelée AMFROM [=Association Marocaine de Formation et de Recherche en Oncologie Médicale], sous le thème central »Contribution de l’AMEREN/RM dans les défis médico-socio-academiques de l’espace Subsaharien : cas de l’AES et des leçons apprises du modèle marocain [l’Oncologie au centre des discussions] » où le Niger a été notre point de mire. J’en profite pour présenter mes distingués remerciements à AMFROM, à l’ANEM centrale et mes hommages de hauteur requis à tous les participants à ces premières journées scientifiques.
Ensuite, nous venons par ce fait vous dire que nous avions écrit un projet d’envergure régionale de santé, en l’occurrence dans notre domaine qui est l’Oncologie ou fréquemment connue sous le nom de Cancérologie. Vous n’êtes pas sans le savoir que c’est un domaine transversal où pratiquement toutes les disciplines s’y trouvent. Ce projet, nous avons commencé à l’écrire depuis un peu plus de 4 ans en amont. J’en ai présenté le sommaire et les parties de leurs compétences, à des juristes, à des architectes, à des techniciens de santé, à des personnes qui n’ont rien à avoir avec l’ego du projet et, je puis dire que, tous l’on apprécié positivement à mon sens. Tout dernièrement, j’ai écrit une lettre de présentation de proposition du projet à Se Monsieur le Ministre de la santé publique de la population et de l’assistance sociale du Niger pour examen et j’espère qu’il passera en fait réel. La lettre motivatrice a été enregistrée au bureau d’ordre sous le N° 363/A du 22/01/25 imputée à la DGSP, accompagnée d’une présentation en 11 pages en couleurs des différents chapitres essentiels de l’écrit du projet. Pour simplifier les choses, je joins à cette suite la teneur de ladite lettre [comme je ne ne trouve pas le moyen de l’attacher sous forme de fichier sur cette plateforme]. Ainsi :
#Objet : Présentation Projet ‘’CROIZiN SaKaMaR’’ d’Oncologie Intégrée Intégrative
Monsieur le Ministre,
Nous venons auprès de Votre Honneur présenter le projet ‘’CROIZiN SaKaMaR’’ que nous avons élaboré
pour une avancée significative du monde médical et scientifique en particulier et du système santé en général.
En effet, nous sommes médecin spécialiste en oncologie médicale ayant fait ses stages à l’HUICZ de Rabat
c’est-à-dire diplômé de l’UIASS, sous l’égide de son Eminence Notre Très Cher Maître Monsieur le Professeur
ERRIHANI Hassan, Chef du Pôle oncologique à l’Institut National d’Oncologie de Rabat, Président d’honneur et
membre fondateur de l’Association Marocaine de Formation et de Recherche en Oncologie médicale [AMFROM].
Notons que l’idée du projet était déjà en gestation avant notre arrivée au Maroc eut égard au background que
nous avions de la médecine communautaire et hospitalière. Et ayant fait l’objet de plusieurs appellations, le projet
‘’CROIZiN SaKaMaR’’ avait fini par se profiler sous forme écrite du jour au lendemain de par les dures épreuves
subies face à l’inconnu, les observations et les expériences vécues avec tous, et en particulier les malades
(cancéreux) étrangers dont ceux du Niger. La souffrance de ces derniers face à l’incertitude et loin des leurs
ressentie dans leur chair et leur psychologie, le coût et le fardeau social engendrés par leur déplacement vers
l’espoir ne firent que renforcer mes capacités et raffermir ma vision d’une meilleure reforme en santé en Afrique
subsaharienne. Par ailleurs, nos déplacements à l’occasion des congés annuels passés au Niger nous aidèrent à
étudier l’implémentabilité de certaines zones stratégiques telles que les régions de Tillabéry-Niamey-Dosso, de
Tahoua-Maradi-Zinder pour nous atteler à cette dernière.
Le projet ‘’CROIZiN SaKaMaR’’, comme l’objet de cette lettre l’indique, est un projet d’Oncologie Intégrée et
Intégrative [OII] avec une vision novatrice. Il est tout ce qu’il y’a comme ambition stratégique pour apporter une réponse active et proactive sur le plan santé, socio-professionnel, académique, formation et recherche
scientifiques de façon globale et ciblée. L’individu souffrant de cancer étant le nœud central, la réalisation de
cette infrastructure huppée permettra d’offrir des prestations d’ensemble, de qualité, de proximité et de
répondre, aussi longtemps que possible, aux besoins perpétuels de l’individu concerné de façon dynamique et
contextuelle relativement aux normes et standards de l’EBM [«Evidence Based Medicine»]. L’écrit se présente
sous forme d’un document de 300 pages et plus, subdivisé sommairement en 11 parties parmi lesquelles :
• Le message préambulaire, fort mettant immédiatement en alerte le lecteur averti à travers les 5 piliers
dénominatifs du projet ;
• Le statut et, plus loin, le règlement intérieur qui vient après les chapitres de la budgétisation et des
contraintes ;
• Le cahier des charges, chapitre le plus volumineux parlant de la disposition architecturale complexe des
infrastructures [où deux propositions du plan architectural sont déjà à portée] et des
équipements généraux et particuliers ;
• Le chapitre de l’Interface/Application/Webisation qui traite du site web créé sur fonds propres, qui fait
suite aux chapitres des autres infrastructures et des ressources humaines
• Le chapitre des annexes, vient après la conclusion, subdivisé en 3 sous-sections répertoriant l’essentiel
des antinéoplasiques et assimilés.
Comme cela se constate, Votre Excellence, Monsieur Le Ministre, ce projet d’envergure, s’entend être une
institution régionale de référence en oncologie, en long et en large. Sa réalisation, aussi nécessaire qu’urgente,
permettra d’apporter une couverture adéquate, un amortissement, et au mieux, éviter à nos sociétés et nations
des coûts, des fardeaux et des fuites de cerveaux effarants. De ce fait, le projet vient à point nommé satisfaire le
regard de la politique sanitaire actuelle en particulier et de la vision géopolitique souverainiste en globalité.
Comme beaucoup de projets en contexte africain, des difficultés d’investissements conséquents, surtout sur le
plan local, font souvent surface. Mais, nous sommes déterminés et confiants quant à la clairvoyance d’augustes
personnes tapissant encore nos sociétés. Et nous vous avons épinglé à travers ces dernières. Telle est notre
vision novatrice, notre contribution qui sont aussi les vôtres et celles de tous pour lesquelles nous attendons de
Vous, Votre Honneur, l’accompagnement requis.
En espérant que ‘’CROIZiN SaKaMaR’’ suscitera en Vous l’intérêt sur mesure, veuillez agréer, Monsieur Le Ministre,
l’expression de nos salutations distinguées.
Dr Maï Abdou SALIFOU (K.)#
Voilà un peu, chers compatriotes, chers compagnons de parcours, sous l’imamat du CNSP et des membres du gouvernement que sont la nation et le peuple NIGÉRIENS, je vous laisse l’appréhender en vous-mêmes, suis confiant et espère que cet humble joyau porte ses fruits aussi longtemps que possible pour le bonheur en tout et pour tous.
Vive le Peuple Nigérien uni en équité et justice et protégé de tout méfait de toute créature !
Vive la Nation Nigérienne prospère et protégée de tout méfait de toute créature !
Vive l’AES unie et prospère protégée de tout méfait de toute créature !
Vive tout peuple et toute nation unis et prospères protégé de tout méfait de toute créature !
Cordialement bien à vous.
Qu’ALLAH SWT facilite maintienne et fructifie.
Ma’assalamah
Assalamou aleykoum . Chers membres de la commission finance ,il faut revoir les pansions des anciens députés du Niger, chaque législature une passion . C’est vraiment une escroquerie de haut niveau . Une seule personne qui touche plusieurs pansions dans une même boîte. Il y’a aussi les fonds politiques a revoir. Sans oublier aussi les pansions des anciens premiers ministre qu’il faut revoir.
Un taux élevé de retard de croissance (stunting) chez les enfants est un frein majeur au développement d’un pays. ( Au Niger, un enfant sur 2 est en retard de croissance). Il affecte la santé, la déscolarisation, la productivité et le capital humain à long terme. Pour y remédier, les autorités doivent adopter une approche multisectorielle et durable reposant sur les actions suivantes :
1. Faire de la lutte contre le retard de croissance une priorité nationale
• Inscription de la nutrition infantile comme un enjeu stratégique dans les politiques de développement.
• Création d’un comité interministériel de lutte contre la malnutrition, rassemblant les ministères de la santé, de l’agriculture, de l’éducation, des finances et des affaires sociales.
• Adoption d’un Plan National de Réduction du Retard de Croissance avec des objectifs mesurables et des financements dédiés.
2. Assurer une alimentation adéquate aux femmes enceintes et aux jeunes enfants
• Soutien nutritionnel aux femmes enceintes : supplémentation en fer, acide folique, calcium et autres micronutriments.
• Promotion de l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois, suivi d’une alimentation complémentaire adéquate jusqu’à 2 ans.
• Fortification des aliments de base (farines, huiles, lait, sel iodé) pour combler les déficits en nutriments essentiels.
• Programmes de transferts monétaires conditionnels pour permettre aux familles pauvres d’accéder à des aliments nutritifs.
3. Renforcer l’accès aux soins de santé pour prévenir et traiter la malnutrition
• Dépistage systématique du retard de croissance lors des visites médicales des enfants de moins de 5 ans.
• Traitement immédiat des infections infantiles (diarrhée, infections respiratoires, parasitoses) qui aggravent la malnutrition.
• Administration systématique de suppléments en vitamine A, zinc et fer pour renforcer l’immunité et favoriser la croissance.
• Formation des professionnels de santé à la prise en charge intégrée de la malnutrition chronique.
4. Améliorer l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement
• Généralisation de l’accès à l’eau potable pour prévenir les maladies diarrhéiques et parasitaires.
• Construction de latrines et promotion du lavage des mains pour limiter la propagation des infections.
• Programmes de lutte contre les parasites intestinaux (vermifuges réguliers pour les enfants).
5. Assurer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture nutritionnelle
• Diversification de la production agricole pour garantir l’accès à des aliments riches en nutriments (fruits, légumes, protéines animales, légumineuses).
• Encouragement de l’élevage et de la pisciculture pour améliorer l’apport en protéines animales.
• Subvention et accessibilité des produits alimentaires nutritifs dans les zones vulnérables.
6. Sensibiliser et éduquer les communautés sur la nutrition
• Éducation des parents sur les pratiques alimentaires et l’importance des 1000 premiers jours de vie.
• Intégration de l’éducation nutritionnelle dans les écoles et les formations sanitaires.
• Mobilisation des leaders communautaires et religieux pour promouvoir des pratiques nutritionnelles adaptées.
7. Mettre en place un système de suivi et d’alerte précoce
• Création d’un système national de surveillance de la malnutrition, avec des données actualisées sur le retard de croissance.
• Déploiement d’équipes mobiles de suivi nutritionnel dans les zones à haut risque.
• Réaction rapide en cas de crise alimentaire ou sanitaire.
8. Augmenter le financement et renforcer les partenariats
• Augmentation du budget national consacré à la nutrition et à la lutte contre le retard de croissance ( les ressources domestiques doivent être supérieur aux ressources externes pour cette souveraineté nationale ).
• Mobilisation de financements auprès des partenaires internationaux (les partenaires doivent s’aligner aux priorités nationales)
• Collaboration avec le secteur privé pour le développement d’aliments enrichis et de solutions locales.
La réduction du retard de croissance exige une approche globale combinant nutrition, santé, agriculture, éducation et protection sociale. En investissant massivement dans la lutte contre la malnutrition infantile, un pays favorise son capital humain, sa productivité économique et son développement durable.
Svp faites en sorte que les vendeurs qui sont au bout de la rue soit un peu reculé pour laisser de l’espace au piéton
En tant que citoyen je propose 5ans de transition
Valoriser le potentiel agricole et halieutique pour un développement durable
Le secteur agricole regorge d’énormes potentialités en pleine croissance. Pour en maximiser l’impact et offrir un véritable soulagement aux populations, la transformation locale des produits agricoles est une nécessité.
Prenons l’exemple de la tomate : la mise en place d’au moins deux usines de transformation permettrait non seulement de réduire les pertes post-récolte, mais aussi de créer des emplois et d’assurer une meilleure disponibilité des produits dérivés tout au long de l’année.
De même, le potentiel halieutique de Diffa représente une opportunité à saisir. En développant des infrastructures de transformation du poisson, nous pourrions dynamiser l’économie locale, renforcer la sécurité alimentaire et améliorer les conditions de vie des pêcheurs et de leurs familles.
Investir dans ces chaînes de valeur, c’est garantir un avenir prospère et autonome pour les communautés rurales. Je souhaite ainsi apporter ma modeste contribution à cette vision de développement durable .
Politique protectionniste et promotion de la production locale
Mettre en place une politique protectionniste pour renforcer l’autosuffisance alimentaire. Obliger les entreprises disposant du monopole de l’importation du riz à investir dans la production locale de riz. Cette mesure devra s’étendre à toutes les denrées alimentaires stratégiques, afin de réduire la dépendance aux importations et de soutenir les agriculteurs locaux.