
Réfondation politique et institutionnelle
28 avril 2014
Géopolitique et Environnement international
14 février 2025Paix, Sécurité, Réconciliation Nationale et cohesion sociale
Exprimez-vous pour l’avenir de notre nation !
Participez aux Assises Nationales en partageant vos idées et solutions sur la paix, la sécurité, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
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818 Commentaires
Bonjour,
Dans le cadre des Assises Nationales et de la réflexion sur le thème « Paix, Sécurité et Cohésion Sociale », je tiens à partager ma vision et mes propositions pour renforcer la prévention des conflits, favoriser l’insertion économique des jeunes et encourager l’entrepreneuriat social.
Développer des initiatives communautaires de prévention et d’alerte précoce
Les conflits et tensions locales naissent souvent d’incompréhensions, d’injustices perçues ou de frustrations socio-économiques. Afin de les prévenir et de garantir la stabilité sociale, je propose de :
• Créer des comités locaux d’alerte et de médiation, impliquant les jeunes, les leaders communautaires et les autorités locales, pour détecter et apaiser les tensions dès leur apparition.
• Utiliser les nouvelles technologies (réseaux sociaux, plateformes de signalement, applications mobiles) pour repérer les signaux précurseurs de conflits et permettre une intervention rapide.
• Former les jeunes à la médiation et à la gestion des conflits, afin qu’ils deviennent des acteurs de paix au sein de leurs communautés.
• Mener des campagnes de sensibilisation pour lutter contre la désinformation, la manipulation et l’incitation à la haine, qui fragilisent le tissu social.
Lutter contre le chômage et l’exclusion sociale des jeunes
Le manque d’opportunités économiques expose une partie de la jeunesse nigérienne à l’exclusion sociale et, parfois, à la radicalisation. Sans emploi stable ni perspectives d’avenir, certains jeunes se sentent marginalisés et deviennent plus vulnérables aux discours extrémistes ou aux activités illicites.
Pour briser ce cercle vicieux, il est crucial de créer des structures inclusives et des opportunités économiques adaptées aux réalités locales.
Un Concours National d’Entrepreneuriat Social pour valoriser les talents
Pour encourager l’innovation sociale et accompagner les jeunes entrepreneurs engagés, je propose la mise en place d’un Concours National d’Entrepreneuriat Social, qui permettrait de :
• Détecter et financer les projets à fort impact social, grâce à des subventions et un accompagnement ciblé.
• Associer le secteur privé, les ONG et les partenaires techniques et financiers pour parrainer les startups sociales et garantir leur développement.
• Créer une plateforme numérique, où les jeunes entrepreneurs pourraient soumettre leurs idées, bénéficier d’un mentorat et échanger avec des experts nationaux et internationaux.
Un Fonds National d’Entrepreneuriat Social pour soutenir l’innovation
L’un des défis majeurs pour les jeunes entrepreneurs reste l’accès au financement, en particulier dans l’économie sociale et solidaire. C’est pourquoi je plaide pour la création d’un Fonds National d’Entrepreneuriat Social, destiné à :
• Mobiliser des ressources financières auprès de l’État, des banques, du secteur privé et des organisations internationales pour soutenir les entreprises sociales.
• Accorder des prêts à taux réduit et des financements sans garantie, facilitant ainsi l’accès aux capitaux pour les jeunes porteurs de projets.
• Proposer des formations en gestion financière, marketing et innovation sociale, afin de garantir la pérennité et la rentabilité des initiatives soutenues.
Je suis convaincue que l’avenir du Niger repose sur l’implication active de sa jeunesse. En soutenant l’entrepreneuriat social et solidaire, nous pouvons bâtir un écosystème économique inclusif et durable, où chaque projet contribue au développement national tout en répondant aux besoins des communautés.
Je lance donc un appel aux autorités publiques, au secteur privé et à l’ensemble des acteurs du développement pour faire de cette vision une réalité.
Labou-sanni no !
Zantchan Kassa né !
ASSANE ZAROUMEY Mariama
Communicante, Citoyenne Active, Jeune Volontaire
99 01 01 07
RAPPORT
Objet : Conditions de travail des travailleurs sociaux au sein du ministère de la Justice et propositions de solutions
I. Contexte et problématique
Les travailleurs sociaux opérant au sein du ministère en charge de la Justice jouent un rôle fondamental dans l’accompagnement des justiciables, notamment à travers leurs investigations sur le terrain et dans les maisons d’arrêt. Leur travail est indispensable pour éclairer les magistrats dans la prise de décisions justes et adaptées.
Cependant, ces professionnels sont confrontés à de nombreux risques sans bénéficier de mesures de protection adéquates ni de compensations financières proportionnées aux dangers encourus. Contrairement aux magistrats et greffiers, ils ne disposent ni de moyens de transport, ni d’équipements de protection lorsqu’ils se rendent sur le terrain. De plus, toute tentative d’amélioration de leurs indemnités se heurte à l’opposition du corps judiciaire, ce qui crée une disparité dans la reconnaissance des risques et responsabilités encourus par les uns et les autres.
II. Conséquences des conditions de travail actuelles
1.Exposition aux dangers : En l’absence de moyens de protection et de sécurité, les travailleurs sociaux sont vulnérables aux menaces, agressions et pressions lorsqu’ils mènent leurs enquêtes en milieu carcéral ou dans des zones sensibles.
2.Impact sur l’efficacité du travail : Le manque de ressources matérielles (véhicules) entrave leur capacité à mener efficacement leurs missions et réduit la qualité des rapports fournis aux magistrats.
3.Démotivation et frustration : L’absence de reconnaissance financière et institutionnelle conduit à une démotivation croissante, susceptible d’affecter la performance et l’engagement des travailleurs sociaux.
III. Propositions de solutions
1.Mise en place d’une indemnité spécifique
oOctroyer des indemnités aux travailleurs sociaux pour refléter les risques encourus et la valeur de leur contribution au système judiciaire.
oInstaurer une prime de risque spécifique pour les interventions sur le terrain et en milieu carcéral.
2.Amélioration des moyens logistiques et de sécurité
oDoter les travailleurs sociaux de moyens de transport adéquats pour assurer leurs déplacements en toute sécurité.
oAssurer un accompagnement sécuritaire pour les interventions en milieu à risque.
3.Reconnaissance institutionnelle et sensibilisation des parties prenantes
oSensibiliser le corps judiciaire sur l’importance du travail des travailleurs sociaux et la nécessité de leur assurer des conditions de travail décentes.
oRenforcer le dialogue social entre les travailleurs sociaux, les magistrats et les responsables du ministère pour trouver un consensus sur les améliorations nécessaires.
4.Formation et renforcement des capacités
Intégrer un volet sur la collaboration interprofessionnelle dans la formation des magistrats et greffiers afin d’améliorer la coordination entre les différentes catégories de personnel judiciaire.
Conclusion
Les travailleurs sociaux du ministère de la Justice jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du système judiciaire. Il est donc impératif de leur assurer des conditions de travail adéquates, en leur garantissant une reconnaissance institutionnelle, des moyens de transport et de protection, ainsi qu’une indemnisation à la hauteur des risques encourus. La mise en œuvre des propositions mentionnées dans ce rapport permettra d’améliorer leur efficacité, leur motivation et leur contribution à la justice.
Recommandations Pour les secteurs sociaux du Niger : Éducation, Santé, Culture et Sports.
Ces secteurs sociaux de base aideront a renforcer la cohesion sociale
VOLET ÉDUCATION
Diagnostic :
Faible taux de scolarisation, surtout chez les filles.
Manque d’infrastructures adaptées et de ressources pédagogiques.
Faiblesse de la formation des enseignants.
Inadéquation des programmes éducatifs aux besoins locaux et du marché du travail.
Tensions entre éducation moderne et savoirs traditionnels.
Recommandations :
Formation professionnelle :
Élaborer des curricula de formation axés sur les besoins du marché du travail.
Mettre en place des formations de courte durée (DEP, ASP).
Renforcer les capacités des centres d’orientation et d’accueil des jeunes.
Priorité au soutien des jeunes entrepreneurs qui ont déjà créé une entreprise.
Stimuler l’offre d’emplois dans le secteur privé.
Amélioration de l’apprentissage :
Investir dans la construction et la réhabilitation des écoles.
Renforcer la formation continue des enseignants.
Consolider les connaissances par les devoirs et les projets collaboratifs.
Développement des compétences sociales par le travail en équipe.
Stimulation de la créativité et compétences en recherche.
Renforcement de la résolution de problèmes.
Réforme du système éducatif :
Intégrer des formations pratiques (agriculture, élevage, commerce).
Introduire l’enseignement dans les langues nationales et des cours religieux optionnels.
Faire une éducation scolaire de qualité qui réponde aux préoccupations quotidiennes des populations.
VOLET SANTÉ ET PROTECTION SOCIALE
Diagnostic :
Sous-financement chronique et infrastructures limitées.
Mortalité maternelle élevée et accès limité à la contraception.
Malnutrition et anémie, surtout chez les femmes.
Coûts élevés des soins de santé et des évacuations sanitaires.
Insuffisance des filets de protection sociale.
Recommandations :
Santé des femmes :
Améliorer l’accès aux soins prénataux et postnataux.
Renforcer les formations pour les sages-femmes.
Lutter contre les mariages précoces et les mutilations génitales féminines.
Accompagner les femmes par la mise en place d’une politique nationale du sport.
Réduction des coûts de la santé :
Promouvoir l’alimentation locale et la pharmacopée traditionnelle.
Renforcer les infrastructures de santé locales.
Former et spécialiser les professionnels de santé.
Développer la télémédecine et les partenariats public-privé.
Valoriser nos aliments locaux.
Encadrement des importations.
Amélioration de l’accès et de la protection sociale :
Mettre en place une assurance santé universelle.
Développer des programmes de protection sociale (aides financières, subventions).
Mener des campagnes d’éducation et de sensibilisation.
Le rapatriement des médecins de la diaspora.
VOLET CULTUREL
Diagnostic :
Tensions entre diversité ethnique et cohésion nationale.
Impact des crises environnementales sur les sociétés pastorales.
Rôle des normes et traditions dans les freins au développement (patriarcat).
Impact des crises sécuritaires sur la culture.
Tensions entre éducation moderne et savoirs traditionnels.
Rôle de la langue française, qui est vue comme une langue étrangère par une grande partie de la population.
Recommandations :
Promouvoir le dialogue interculturel et la cohésion sociale.
Soutenir les sociétés pastorales face aux crises environnementales.
Intégrer les normes culturelles dans les programmes de développement.
Protéger et valoriser le patrimoine culturel face aux crises sécuritaires.
Promouvoir l’éducation des langues locales.
Recommandations transversales :
Renforcer la coordination entre les différents secteurs sociaux.
Impliquer les communautés locales dans la conception et la mise en œuvre des programmes.
Assurer un suivi et une évaluation réguliers des initiatives.
Favoriser des partenariats avec les organisations internationales et les organisations locales (ONG) .
En résumé, ces recommandations mettent en évidence la nécessité d’une approche intégrée et adaptée aux réalités locales pour améliorer les secteurs sociaux au Niger. Cela passe par des investissements ciblés, des réformes structurelles et une meilleure prise en compte des dimensions culturelles et sociales.
Je vous remercie de votre attention
Ibrahim Karidio, PhD, PEng, MBA
Volet sécuritaire
Faible vigilance des fds en mission ou en faction dans certaines zones et sur les postes de contrôles à cause des téléphones portables Android.
Recommande l’interdiction des portables Android pour les fds en mission ou sur les postes de contrôle
Dotation des fds au niveau des postes de contrôles de détecteurs de métaux et de détecteurs infrarouge pour contrôler les véhicules et autres colis emballés.
Instruire les imams des mosquées du Niger à reprendre et à intensifier les kounout afin qu’Allah protège notre espace AES et nos dirigeants.
– Faire plus de route pour faciliter les déplacements, que celui qui est à Agadez puisse aller à Tera ou à Gaya sans peine (train ou avion) ou quitter Birni pour Diffa, et en toute sécurité ( plus de route entretenue et électrifié, c’est une façon de rapprocher la population pour plus de cohésion sociale.
– Créer des spaces de sport pour les femmes ( elles doivent être en forme et en bonne santé pour assurer l’éducation des enfants et entretenir les maris mais aussi et surtout veiller et contribuer au développement du pays) l’apport des femmes n’est pas à négliger.
– Faire en sorte que chaque fonctionnaire puisse faire autre chose c’est à dire travailler au jardin où au champ ou même à la maison ( couture, élevage petit commerce…) que d’attendre tout du salaire, je propose de:
-revoir alors l’heure de la descente,
– créer à proximité des services des salles pour accueillir les petits enfants en y plaçant des femmes qui peuvent veiller sur eux,
– mettre en place des bus pour assurer le transport urbain en vue de réduire le coût du transport( les compagnies de transport peuvent aider en mettant à la disposition de l’État des bus.
– Créer à proximité des services (ou même au sein) des mini restaurant( mangé rapide- bon- et pas cher pour les fonctionnaires) qui peuvent prendre des tickets et récupérer l’argent en fin de mois ou bien payer les tickets en fin de mois et les utiliser par repas.
– Créer une infirmerie dans les services ou à proximité,
-Donner la possibilité de faire le sport: une heure de sport par semaine et par mois.
– Une journée de salubrité par mois par exemple le dernier vendredi de chaque mois dans tous les services,
-Plus de regard sur les écoles Coraniques, je propose de créer des centres et de placer des enseignants ( oustaze) qui peuvent les encadrer,
– Je propose également que tout les enfants qui sont dans les rues entrain de mendier soient placés et les femmes qui errent soient placées dans les centres comme dame de ménage
Ces propositions si elles sont prises en comptes vont beaucoup aider le pays, les fonctionnaires auront plus de temps pour le travaille au lieu de passer plus de temps à chercher les enfants à l’école, ou aller chercher à manger et il y aura plus de petites boulots pour jeunes et même les femmes. Nous devons tourner la page des enfants et des femmes dans la rue, mais aussi celle des fadas de « ki-ni- bayi » et créer des fadas de travail pour les jeunes et les adultes et des » foyandies » de travail pour les femmes.