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28 avril 2014Economie et Développement Durable
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1189 Commentaires
Objet : Rappel sur l’importance des organes de la transition, notamment la Cour Constitutionnelle et la Cour des Comptes omies lors de la lecture des conclusions des Assises par Madame Barry.
À l’attention des Présidents des sous-commissions
Messieurs les Présidents,
Après une lecture attentive des résolutions des assises, il apparaît que certaines institutions clés de la transition, notamment la Cour Constitutionnelle et la Cour des Comptes, ont été omises ou insuffisamment mentionnées. Il est crucial de rappeler leur rôle fondamental et d’assurer leur prise en compte adéquate dans le processus en cours.
1. Importance des Organes Omis
1.1. La Cour Constitutionnelle : Gardienne de la Légalité et de la Transition
Rôle stratégique : Elle est l’organe suprême chargé de veiller à la conformité des lois et actes de la transition avec la Constitution. Son implication est essentielle pour éviter les contestations juridiques futures.
Enjeu administratif : La Cour doit être associée aux décisions structurantes pour garantir la sécurité juridique du processus de transition.
Conséquence juridique d’une omission : Toute transition opérée sans un cadre constitutionnel solide risque d’être fragilisée par des contestations devant les juridictions nationales et internationales.
1.2. La Cour des Comptes : Pilier de la Bonne Gouvernance
Rôle stratégique : En période de transition, la transparence financière est un impératif pour préserver la crédibilité des institutions et rassurer les partenaires nationaux et internationaux.
Enjeu administratif : Son contrôle sur la gestion des finances publiques garantit la rationalité des dépenses et prévient toute dérive budgétaire.
Conséquence juridique d’une omission : L’absence de contrôle juridictionnel sur les comptes publics expose la transition à des risques de mauvaise gestion et de perte de confiance des citoyens.
2. Proposition de Réintégration et de Renforcement
Correction des résolutions : Un ajustement des textes issus des assises est nécessaire pour formaliser le rôle de ces institutions.
Sensibilisation des parties prenantes : Il est crucial que tous les acteurs de la transition soient informés de l’importance de ces organes.
Institutionnalisation des mécanismes de suivi : Des dispositifs doivent être mis en place pour garantir la collaboration efficace entre les organes de transition et ces institutions.
L’inclusion pleine et effective de la Cour Constitutionnelle et de la Cour des Comptes est une condition sine qua non pour assurer une transition crédible, légale et transparente. Nous invitons chaque sous-commission à prendre en compte ces recommandations dans ses travaux et à proposer des mesures correctives dans les plus brefs délais.
Nous restons disponibles pour toute concertation visant à garantir le succès de cette transition.
Respectueusement,
Mani Amadou Maman Bachir/ Juriste Privatiste, Cyberjuriste.
Desensablons le fleuve en y installant des machines pour des fin commerciales. Le sable extrait pourrait etre utilise dans la construction.
As Al, En réalité qu’attendons nous pour produire au Niger la première tonne de sucre, la première tonne de thé, la première tonne de café, la première tonne de cola, car cela fait partie des grandes sorties d’agent de notre pays. Prière inclure les importateurs de chacun de ces produits dans la réflexion et la production. Ensuite multiplier la capacité de production et d’exportation.
Le Niger doit projeter l’exportation du sucre, thé, café, cola. C’est des grandes consommations. Nous n’avons pas droit au chômage ; essayons d’occuper toute la jeunesse à travers la production de ces différentes denrées prisées dans toute l’Afrique et au delà.
Le Niger proactif a la chance de gérer le Nigeria, ou du moins la frontière du Nigeria. Nous devons ouvrir énormément, constamment de postes frontaliers de douanes côté sud. Cette frontière doit être animée de part en part. Si on la neglige on gagne moins on perd trop. Un Niger riche aura à gérer un flux exponentiel et dans les 2 sens de personnes et de biens sur la frontière du Nigeria. Ça ne se prépare pas en un jour. Un Niger pauvre doit s’enrichir de la frontière du Nigeria par la multiplication de postes de douanes frontaliers. Il faut créer ces postes sans trompettes ni tambours pour ne pas se buter a la population. C’est le bien de cette population qu’on cherche constamment, pas son hostilité.
Il ne faut pas se leurrer : implanter des usines et une agriculture intensive côté Niger aux portes du Nigeria est une gageure si on ne renforce pas le dispositif douanier frontalier. C’est cela qui va nous permettre d’avoir notre part (et vraiment une belle part) à côté des grands champs et des grandes et multiples usines de Lagos. Ça va aussi nous permettre de contenir la concurrence de la Naira qui baisse exprès ses taux pour siphonner nos richesses. Et aussi pour modérer l’avantage démographique du Nigeria car avec le cordon douanier, nous pourrons enfin vendre nos produits chez nous et de gagner notre petite part.
SVP : Écrire dans la constitution du Niger noir sur blanc : jamais de reprise entre le Grand Niger et la france. Car toute reprise ramènera la domination car la France jouera sur l’usure pour rétablir les equilibres dominateurs et sataniques. La France ne se nourrit que de trahison contre les peuples d’outre mer
J’ai analysé la synthèse bien faite et pertinente, cependant j’ai pensé qu’il y’aurait encore une place pour les éléments ci-dessous:L’Élevage au Niger est riche de plus 50 millions de têtes d’animaux toutes espèces confondues soit une estimation sommaire de plus de 3000 milliards de francs CFA de capital bétails.
Il est crédité de plus 11 % du PIB. Il participe à hauteur de 15 % au budget des ménages et 25% à la satisfaction des besoins alimentaires des populations nigériennes, ce qui montre que l’élevage contribue à la lutte contre la pauvreté.
En plus du fait que qu’il est pratiqué par plus 87 % de la population du Niger et participe à 40 % du PIB agricole.
Aussi dans le cadre de la contribution aux assises nationales, il serait bien d’ajouter des éléments dans le cadre de la valorisation des ressources naturelles, au niveau de l’Agriculture et Élevage comme ci-dessous :
Agriculture et Élevage :
.
Promouvoir l’autosuffisance alimentaire grâce à l’agriculture pluviale, à la culture hors saison et à l’élevage
.
Subventionner les intrants agricoles (engrais, semences, aliments bétails, et produits vétérinaires) et moderniser les outils de production.
.
Encourager les coopératives agricoles (agriculture et élevage) pour mieux
Organiser les producteurs locaux.
b) Agriculture et Alimentation
. Auto-Suffisance Alimentaire :
. Promouvoir la culture fourragère pour immobiliser rationner la mobilité du cheptel national.
.
Exploiter pleinement le fleuve Niger pour cultiver des produits tels que le riz, les légumes, et autres cultures maraîchères et fourragères.
A défaut faire une sous – ligne élevage et inscrire :
– Promouvoir la production animale par le développement des filières porteuses.
Dr. Bello ROUA
Ancien Directeur Général de la Production et des Industries Animales
Ancien Conseiller Technique en Élevage et Industries Animales CESOC
Officier dans l’Ordre National de Mérite
Cel : 96 40 20 02.
Quelques recommandations pour l’Axe 2 concernant l’économie et les finances du Niger. Ces recommendations sont organisées par secteur d’activites et mettent en évidence les actions clés :
1. Agriculture et Élevage :
Investissements stratégiques :
Prioriser les investissements dans les infrastructures d’irrigation pour améliorer la productivité agricole.
Développer des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales pour stimuler l’économie rurale.
Gestion durable :
Mettre en œuvre des programmes de gestion durable des terres pour lutter contre la dégradation.
Promouvoir la diversification des cultures et l’adoption de technologies résilientes au climat.
Renforcer les systèmes de gestion des ressources en eau.
2. Industries Extractives :
Diversification et gouvernance :
Diversifier les ressources naturelles exploitées pour réduire la dépendance à l’uranium.
Renforcer le cadre réglementaire pour assurer une gestion transparente et équitable du secteur minier.
Développer des chaînes de valeur locales.
Gestion des revenus :
Créer un fonds souverain pour les revenus miniers, garantissant une utilisation prudente et à long terme.
Mettre en place des audits environnementaux réguliers.
3. Fiscalité :
Réformes fiscales :
Élargir l’assiette fiscale pour augmenter les recettes de l’État.
Digitaliser les services fiscaux pour améliorer l’efficacité et réduire la fraude.
Simplifier les procédures pour les PME.
Compléter les recettes avec des revenus d’obligations de la diaspora.
Éducation et formalisation :
Mettre en place des programmes d’éducation fiscale pour sensibiliser les citoyens.
Inciter à la formalisation des entreprises pour intégrer l’économie informelle.
Renforcer les capacités de l’administration fiscale.
4. Hydraulique :
Infrastructures et gestion :
Construire des infrastructures telles que des mini-barrages et des forages de puits profonds pour améliorer l’accès à l’eau potable.
Adopter une gestion intégrée des ressources en eau pour assurer une utilisation durable.
Promouvoir l’utilisation rationnelle de l’eau.
5. Environnement :
Protection et gestion :
Mettre en œuvre des programmes de reboisement pour lutter contre la désertification.
Promouvoir les énergies alternatives pour réduire la pression sur les ressources naturelles.
Mettre en place un système efficace et moderne pour gérer les déchets ménagers, sanitaires et eaux usées.
Éducation et sensibilisation :
Renforcer l’éducation environnementale pour sensibiliser les citoyens.
Développer des réserves naturelles communautaires pour protéger la biodiversité.
6. Infrastructures :
Développement et entretien :
Développer un programme quinquennal pour la construction de routes et l’amélioration de l’accès à l’électricité.
Créer un fonds d’entretien des infrastructures pour assurer leur pérennité.
Moderniser la navigation fluviale sur les cours d’eau majeurs tout en améliorant la sécurité routière et de la navigation fluviale.
Énergies renouvelables et efficacité :
Accélérer le développement des énergies renouvelables pour diversifier les sources d’énergie.
Augmenter l’efficacité énergétique.
7. Commerce :
Facilitation et diversification :
Simplifier les procédures douanières pour faciliter le commerce.
Développer des plateformes logistiques régionales pour améliorer la compétitivité.
Diversifier les partenaires commerciaux pour réduire la vulnérabilité.
Promouvoir les produits nigériens à l’extérieur.
Soutien aux exportateurs :
Renforcer les capacités des exportateurs nigériens.
Mettre en place un système d’information sur les marchés.
8. Artisanat :
Formation et financement :
Créer des centres de formation régionaux pour développer les compétences des artisans.
Promouvoir des mécanismes de financement adaptés pour soutenir le secteur.
Protection et commercialisation :
Documenter et protéger les techniques artisanales traditionnelles.
Encourager la commercialisation numérique.
9. Tourisme :
Développement et promotion :
Développer des circuits touristiques sécurisés pour attirer les visiteurs.
Investir dans la rénovation des sites historiques et la formation du personnel.
Diversifier l’offre touristique.
Développer une stratégie de marketing territorial et de tourisme domestique.
10. Transport :
Modernisation et sécurité :
Renouveler la flotte de transport public et moderniser les infrastructures aéroportuaires.
Mettre en place un contrôle technique rigoureux et former les transporteurs aux normes de sécurité.
Développer des alternatives de transport écologiques.
Réglementation :
Adapter certains textes réglementaires.
En résumé, ces recommendations mettent l’accent sur la nécessité de diversifier l’économie nigérienne, d’améliorer les infrastructures, de promouvoir une gestion durable des ressources et de renforcer la gouvernance économique. La mise en œuvre de ces recommandations nécessitera une approche coordonnée et un engagement à long terme de la part du gouvernement et de toutes les parties prenantes.
Je vous remercie de votre attention.
Ibrahim Karidio, PhD, PEng, MBA
Concernant les infrastructures, il faut tout faire pour relier quelques villes par le chemin de fer comme Maradi – niamey en passant par dosso, et de Niamey Ouagadougou en passant par Dori.
Veuillez recruter massivement les jeunes dans le domaine agricole. Il est possible et urgent d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en créant des fermes écoles, en recrutant et en formant les jeunes. Ensuite, l’Etat doit les recruter afin qu’ils soient en son service.
Je pense que c’est dans l’agriculture et l’élevage seulement que l’État ne recrute pas si je ne me trompe pas. Je ne parle pas des cadres de l’agriculture et de l’élevage bien sûr.
Un vaste programme de RÉVOLUTION VERTE est nécessaire au Niger. La population est volontaire mais le manque de volonté politique nous rend dépendant de l’extérieur.
Je félicite au passage ces braves paysans qui encore avec leurs outils aratoires continuent vaille que vaille de défier la nature pour lui arracher ceux dont ils ont besoin pour survivre malgré les aléas climatiques extrêmes.
Enfin plusieurs exemples dans le monde peuvent nous inspirer, de la création de fermes agricoles sur de vastes périmètres regroupant plusieurs agriculteurs , le Kibboutz…
-Créer usines de production et d’exportations dans les régions,
Inciter les Nigériens à la consommation du local,
-Aucun secteur ne doit être négligé,
– Toutes les couches sociales doivent être utilisés, chacune en fonction de ses capacités: par exemple il y aura des tâches pour ceux qui sont à la retraite, les créativités dans les écoles sont à encourager,
Des compétitions par secteur de développement peuvent encourager et faire avancer les gens.
-Revoir le système éducatif en instaurant des programmes de créativité c’est à dire que l’enfant a la possibilité d’apprendre et de créer autres choses, et d’apprendre une autre langue en plus de français et de la langue maternelle ( en plus de la langue maternelle apprendre deux langues locales et deux langues étrangères: Anglais, Arabe, Français, spagnol….) pour que la personne puisse d’intégrer facilement s’il doit servir dans une autre localité ou un autre pays, et qu’il ait aucun complexe d’exercer en dehors de la fonction publique.